Fort Fleur d'épée
Le fort Fleur d'épée est la plus importante fortification de Grande Terre en Guadeloupe. Il a été inscrit monument historique par arrêté du [1].
Type | |
---|---|
Style |
Fort militaire |
Construction |
XVIIIe siècle |
Propriétaire |
Département |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
---|---|
Région | |
Département | |
Commune |
Coordonnées |
16° 13′ 00″ N, 61° 30′ 47″ O |
---|
Situation
Le fort se situe sur les hauteurs de la ville de Gosier, il surplombe de plusieurs dizaines de mètres la Grande Baie face à la pointe de la Verdure.
Histoire
Le fort a été construit entre 1750 et 1763 à partir de plans dressés par Sébastien Le Prestre de Vauban [2] - [3]. Il fut pris d'assaut par les Anglais puis repris par un bataillon français, mené par Victor Hugues et le général Charles Étienne Rouyer (ce dernier ayant été grièvement blessé durant l'assaut), qui les repoussèrent hors de la Guadeloupe le .
D'importants travaux sont ensuite effectués tels le creusement d'un fossé, le rehaussement du mur d'enceinte et du rempart, la construction du pont-levis et de l'entrée mais, au milieu du XIXe siècle, le fort est délaissé car la proximité du morne Mascot le rend vulnérable[4].
Déclassé en 1854, il est alors abandonné[4]. Le conseil général de Guadeloupe est à l'origine d'un inventaire dressé à la fin 2003 qui recense l'ensemble des gravures, datées de 1812 à 2002, que comporte le fort, soit plus de 200 motifs, comme des écritures ou des navires[4].
Architecture
Le fort a été construit en suivant la forme du morne qu'il occupe ce qui lui donne une forme oblongue. A l'inverse des forts militaires traditionnels, il ne comporte pas d'éléments défensifs extérieurs.
Il est composé de boyaux souterrains menant à de petites salles. La poudrière et la cuisine avec son four sont encore bien visibles. Les vastes couloirs accueillent ponctuellement au fil de l'année différentes expositions d'art.
On ignore l'origine du nom Fleur d'épée mais on pense que le nom du fort correspond au sobriquet d'un soldat qui vivait à cet emplacement.
Galerie
- Prise du Fort Fleur d'Epée, 3 juin 1794.
- Couloir avec exposition d'art.
- Fort Fleur d'épée, poudrière.
- Fort Fleur d'épée, entrée des souterrains
Notes et références
- Notice no PA00105858, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fort Fleur d'épée sur PSS
- « Fort Fleur d'Épée, Guadeloupe », sur esclavage-memoire.com
- Fondation Clément, Le Patrimoine de la Guadeloupe, éditions Hervé Chopin, 2019, p. 426-427