Force mixte tchado-soudanaise
La Force mixte tchado-soudanaise (FMTS) ou force mixte Tchad-Soudan est une unité tchado-soudanaise chargée de la surveillance de la frontière depuis 2010 qui dispose d’un droit de poursuite sur 100 km de part et d’autre de cette dernière[1]. Elle est composée de 3 000 hommes, à parts égales entre les deux pays[2].
Elle est issue d'un "protocole de sécurisation des frontières" adjoint à un accord de normalisation signé mi-janvier 2010 entre le Tchad et le Soudan dans lequel les deux pays s'engagent à cesser tout soutien à leurs mouvements rebelles respectifs. L'accord prévoit aussi le déploiement d'une force mixte à la frontière tchado-soudanaise[2].
L’état-major de la force mixte, qui sera dirigé alternativement par un officie soudanais et secondé par un officier tchadien, a son quartier général à Al-Genaïna (capitale de l’État soudanais du Darfour-Ouest)[3].
Le 17 juillet, la Force mixte Tchad-Soudan est fusionnée, sur décision des autorités tchadiennes, avec les forces tripartites Tchad-Soudan-République centrafricaine. La nouvelle force a pour commandant le général tchadien Ousman Bahr Mahamat Itno[4].
Notes et références
- « Tchad: l’otage français détenu en territoire soudanais », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Soudan : visite du président tchadien Deby en vue d'une réconciliation », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Tchad-Soudan: le premier commandement de la force mixte reviendra au Soudan », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuel Atcha, « Tchad : Idriss Déby fusionne les forces mixtes avec le Soudan et la RCA », La Tribune Afrique,‎ 18 juilletl 2018 (lire en ligne, consulté le ).