Accueil🇫🇷Chercher

Fonds pour la recherche médicale dans le Hainaut

Le Fonds pour la recherche médicale dans le Hainaut (FRMH) est un organisme caritatif belge visant à financer des projets de recherche biomédicale[1].

Historique

Le FRMH a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2005 par Jean Ducobu, interniste au CHU Ambroise ParĂ© et professeur Ă  la retraite de l'UniversitĂ© de Mons et de l'UniversitĂ© libre de Bruxelles. Ce fonds a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en partant d'un constat[2]: celui de la prĂ©caritĂ© de la population hennuyère, dont l'espĂ©rance de vie par exemple est infĂ©rieure Ă  la moyenne belge. Initialement rattachĂ© Ă  l'ULB, le FRMH est depuis 2011 intĂ©grĂ© au sein de l'UMons. Depuis sa crĂ©ation, le Fonds a rĂ©coltĂ© pour près de 100 000 â‚¬[3] ayant servi Ă  financer des projets de recherche.

Principes de fonctionnement

Le FRMH récolte de l'argent via des dons de particuliers et via l'organisation de divers évènements, comme des expositions, des concerts de musique classique ou depuis son origine par un symposium « lipides et athérosclérose » organisé à l'UMons[4]. Depuis 2013, des activités sont organisées par des étudiants de l'UMons[5], à la fois pour récolter de l'argent mais aussi pour sensibiliser les étudiants de cette institution à la problématique du financement de la recherche et à l'importance de celle-ci. Des artistes tels que Franco Dragonne ou José Van Dam apportent également leur soutien au projet.

La gestion de ces moyens financiers est assurée par un comité de gestion, éclairé par un comité scientifique composé d'experts issus des différentes universités de Belgique francophone[6]. Une demande de subside se fait via la remise d'un dossier qui sera examiné par le comité scientifique chargé de juger de son importance. Le conseil d'administration du FRMH accorde alors ou non les fonds demandés. Le FRMH n'a cependant pas les moyens de soutenir une recherche dans sa totalité ; l'aide accordée est ainsi ponctuelle, et est un coup de pouce permettant de débloquer une situation coincée par manque de financement[7].

L'autre objectif du FRMH est de renforcer les collaborations entre chercheurs de différentes institutions et de les fédérer autour de projets de recherche communs dans le but de faire le lien entre recherche fondamentale et clinique[8].

Projets soutenus

Depuis sa crĂ©ation, le FRMH a rĂ©coltĂ© 140 000 â‚¬ rĂ©partis entre diffĂ©rents projets de recherche sur des sujets variĂ©s. Ainsi, en 2012, 45 000 â‚¬ ont Ă©tĂ© distribuĂ©s Ă  7 projets aussi divers que la recherche en oncologie, la maladie d'Alzheimer ou encore les maladies cardio-vasculaires[9].

Les équipes de recherche soutenues sont issues de diverses institutions : UMons, ULB, CHU-charleroi, CHU Tivoli de La Louvière.

En 2013, 10 projets de recherche ont sollicité une aide dy FRMH, pour un montant total de 100 000€. 4 projets totalisant 20 000€ ont été retenus[10].

Notes et références

  1. Vincent Clérin, « Mons : Le FRMH accorde 45.000 euros pour financer la recherche », sur rtbf.be, (consulté le )
  2. La Libre Belgique, « Création d'un Fonds en Hainaut », sur lalibre.be, (consulté le )
  3. telemb.be, « Mons : Fonds de la recherche médicale en Hainaut », sur telemb.be, (consulté le )
  4. portail.umons.ac.be, « Le VIIIe Symposium « Lipides et Athérosclérose » », sur portail.umons.ac.be, (consulté le )
  5. Les priorités étudiantes !, « Fond pour la Recherche Médicale en Hainaut », sur elections2013fmp.overblog.co, (consulté le )
  6. portail.umons.ac.be, « Fonctionnement », sur portail.umons.ac.be (consulté le )
  7. Frederic Delepierre, « Un peu d’argent pour la recherche », sur lesoir.be, (consulté le )
  8. Nathalie Gobbe, « Appel hennuyer à la solidarité », sur ulb.ac.be (consulté le )
  9. C. Lo., « Des crédits pour la santé des Hennuyers », sur dhnet.be, (consulté le )
  10. « Hainaut : La Recherche médicale a besoin de vous! », sur La chaîne locale de la région Mons Borinage (consulté le ).

Liens externes.

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.