Feu de Bengale
La fusĂ©e Ă©clairante, feu de Bengale ou fusĂ©e de dĂ©tresse est un engin pyrotechnique composĂ© d'un tube en carton ou mĂ©tal rempli d'une composition pyrotechnique colorĂ©e qui a la propriĂ©tĂ© de brĂ»ler. La flamme Ă©mise par un feu de Bengale peut ĂȘtre de diffĂ©rentes couleurs mais elle est souvent de couleur rouge. La lumiĂšre produite est puissante, c'est la raison pour laquelle les artificiers en dissimulent souvent la flamme aux yeux du public.

Usages
Leur utilisation est avant tout pyrotechnique et sert Ă Ă©clairer, Ă illuminer un bĂątiment, un lieu, un monument lors des feux d'artifice ou d'autres spectacles pyrotechniques.
L'effet produit par le regroupement de feux de Bengale de mĂȘme couleur est appelĂ© embrasement. Ils accompagnent souvent les feux d'artifice. En gĂ©nĂ©ral, la flamme produite a une durĂ©e d'une Ă cinq minutes.
Il peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© comme signal lumineux[1].
Dangers et nuisances
Les feux de Bengale sont interdits dans certains pays et/ou dans certains contextes (ex. : l'arrĂȘtĂ© SĂ©cheresse en France) Ă cause de leur dangerositĂ©. Bien que « considĂ©rĂ©s comme inoffensifs, ils brĂ»lent pourtant Ă des tempĂ©ratures trĂšs Ă©levĂ©es, peuvent enflammer les vĂȘtements et provoquer des blessures graves. Une fois Ă©teints, ils demeurent trĂšs chauds[2] ». Ils peuvent aussi causer des difficultĂ©s respiratoires chez des personnes sensibles (asthmatiques notamment) qui en respirent la fumĂ©e colorĂ©e ; problĂšme dĂ©jĂ dĂ©crit autrefois pour des feux contenant de l'orpiment (par exemple en 1875 par Georg Dragendorff dans son Manuel de toxicologie[3]).
Notes et références
- Le feu de Bengale Ă©tait utilisĂ© par les signaleurs lors de l'arrĂȘt accidentel d'un train lorsque les communications radios n'existaient pas, afin d'Ă©viter les collisions, comme cela peut ĂȘtre vu au dĂ©but du film Les Barbouzes.
- Gouvernement du QuĂ©bec Fiche dâinformation Les piĂšces pyrotechniques dâusage domestique
- Georg Dragendorff (1875) Manuel de toxicologie |Ed : F. Savy - voire note de bas de page de la page 50/708 pages
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Tessier, P. (1859) Chimie pyrotechnique ou traité pratique des feux colorés... Suivi d'un petit traité spécial pour la fabrication des pastilles simples et des pastilles diamant de différents calibres. J. Dumaine.