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Ferdinand von Miltner

Ferdinand Miltner, devenu chevalier von Miltner depuis 1901, né le à Fürth et mort le à Munich, est un juriste et homme politique bavarois, de tendance conservatrice-libérale.

Ferdinand von Miltner
Fonctions
Ministre de la Justice du Royaume de Bavière
Régent Luitpold de Bavière
Ministre-président Clemens von Podewils-Dürniz
Prédécesseur Lui-même
Successeur Heinrich von Thelemann
Ministre de la Justice du Royaume de Bavière
Régent Luitpold de Bavière
Ministre-président Friedrich Krafft von Crailsheim
Prédécesseur Leopold von Leonrod
Successeur Lui-même
Biographie
Nom de naissance Ferdinand Miltner
Date de naissance
Lieu de naissance Fürth, Royaume de Bavière
Date de décès
Lieu de décès Munich, République de Weimar
Père Joseph Theodor Miltner
Mère Klothilde Murr
Conjoint Marie Ohlmüller
Diplômé de Université Louis-et-Maximilien de Munich
Profession Juriste

De 1902 à 1912, il est ministre de la Justice en Bavière, dans les cabinets des ministres-présidents Friedrich Krafft von Crailsheim, puis Clemens von Podewils-Dürniz.

Biographie

Origines et formation

Ferdinand von Miltner, né à Fürth en 1856, près de Nuremberg, est le fils de Joseph Theodor, conseiller du tribunal supérieur régional, et de Klothilde Murr[1]. Il fréquente d'abord le lycée de Bamberg, où il réussit son Abitur en 1874, puis il fréquente le Theresianum de Munich durant deux trimestres en vue de devenir ingénieur[1]. Ensuite, jusqu'en 1879, il étudie le droit à l'université Louis-et-Maximilien de Munich et à l'université de Wurtzbourg et devient membre du Corps Suevia de l'université de Munich en 1875[1].

Carrière

Après avoir réussi les examens, il entre au service judiciaire bavarois et travaille successivement au tribunal de district de Bamberg, en 1883 au ministère bavarois de la Justice, en 1885 comme juge de district et en 1890 comme procureur à Munich. En 1888, il est élu premier président de la nouvelle Association du corps étudiant (VAC)[1].

En 1883, il épouse Marie Ohlmüller. En 1898, il est appelé à Leipzig en tant que membre de la cour impériale de justice. De 1902 à 1912, il est ministre bavarois de la Justice sous les gouvernements de Friedrich Krafft von Crailsheim (1902-1903), puis de Clemens von Podewils-Dürniz (1903-1912)[1]. Il est considéré comme un représentant du conservatisme libéral[2].

En 1914, il devient rédacteur en chef de la Revue de droit allemand de Leipzig (Leipziger Zeitschrift für deutsches Recht)[3].

Miltner a été conseiller impérial de la couronne de Bavière tout au long de sa vie. En 1901, il se voit confier le titre de commandeur de l'ordre du mérite civil de la Couronne de Bavière. Cette distinction est liée à l'élévation à la noblesse personnelle et il est désormais autorisé à s'appeler Ritter von Miltner après avoir été inscrit au registre de la noblesse. En 1911, il reçoit la Grand-Croix de cet ordre[4]. Depuis 1913, Miltner est également titulaire de la grand-Croix de l'ordre de l'ordre du Mérite de Saint-Michel[5]. En 1909, il reçoit un Doctorat honoris causa décerné par l'université de Leipzig.

Mort

Ferdinand von Miltner meurt, à l'âge de 63 ans, le à Munich[1].

Honneurs

Notes et références

  1. (de) Karl Bosl, « Bosls bayerische Biographie », sur bosl.uni.regensburg.de, (consulté le ).
  2. Nicole Durot, Ludwig Thoma et Munich : Une contribution à la vie sociale, culturelle et politique à Munich autour de 1900, vol. 55, Berne, Peter Lang, coll. « Contacts », , 372 p. (ISBN 978-3-906766-33-1, lire en ligne), p. 223.
  3. (de) Helmut Herzog, « „In memoriam!“ In Dankbarkeit für Ferdinand Ritter von Miltner », Verein für corpsstudentische Geschichtsforschung, vol. 3, , p. 148-150.
  4. Bayerisches Statistisches Landesamt (Hrsg.): Hof- und Staats-Handbuch des Königreichs Bayern für das Jahr 1914. München 1914. S. 19.
  5. Bayerisches Statistisches Landesamt (Hg.): Hof- und Staats-Handbuch des Königreichs Bayern für das Jahr 1914. München 1914. S. 32.

Bibliographie

  • (de) Helmut Herzog, « „In memoriam!“ In Dankbarkeit für Ferdinand Ritter von Miltner », Verein für corpsstudentische Geschichtsforschung, vol. 3, , p. 148-150.
  • (de) Karl Bosl, « Bosls bayerische Biographie », sur bosl.uni.regensburg.de, (consulté le ).

Liens externes

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