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Ferdinand von Hompesch zu Bolheim

Ferdinand de Hompesch, plus exactement Ferdinand von Hompesch zu Bolheim, (Bolheim –Montpellier ) est le 71e grand maître[1] des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Ferninand von Hompesch zu Bolheim
Image illustrative de l’article Ferdinand von Hompesch zu Bolheim
Ferdinando G. E. A. Hompesch
Biographie
Naissance
à Bolheim Drapeau de l'Électorat de Cologne Électorat de Cologne
Décès
Ă  Montpellier
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean
de JĂ©rusalem
Reçu de minorité
Grand maître de l'Ordre
–
Ambassadeur de l'Ordre Ă  Vienne
1772 –
Chevalier de l'Ordre

Biographie

Admis dans l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à l'âge de quatre ans, le [2], Ferdinand de Hompesch fut d'abord page du grand maître Manoel Pinto da Fonseca. Il fut nommé par la suite ambassadeur de l'Ordre à la cour d'Autriche, poste qu'il occupa pendant vingt-cinq ans, jusqu'au , date de son élection comme grand maître.

Il n'opposa aucune rĂ©sistance au dĂ©barquement puis Ă  l'investissement de Malte par les troupes françaises commandĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Bonaparte Ă  partir du . La capitulation fut signĂ©e le . Malte devenait une possession de la RĂ©publique française. En dĂ©dommagement, il Ă©tait prĂ©vu que le gouvernement de la RĂ©publique interviendrait pour faire obtenir au grand maĂ®tre une principautĂ© en Allemagne ; Ă  dĂ©faut, il devait recevoir une pension de 300 000 francs et, dans tous les cas, une indemnitĂ© de 600 000 francs au titre de la perte de son mobilier. Les chevaliers français se voyaient attribuer une pension de 700 francs (1 000 francs pour les chevaliers âgĂ©s de plus de 60 ans). Quant aux chevaliers des autres nations, le gouvernement français s'engageait Ă  intervenir en leur faveur auprès des États concernĂ©s[3].

L'année suivante, Hompesch résigna ses fonctions de grand maître en faveur de l'empereur de Russie, Paul Ier[4].

Ferdinand de Hompesch est mort d'une crise d'asthme le à l'Hôtel de Guidais, à Montpellier, où il s'était installé depuis quelques années pour se soigner. Il est enterré dans l'église Sainte-Eulalie, proche de l'hôtel particulier.

Notes et références

  1. Bertrand Galimard Flavigny (2006) p. 317-319
  2. Voir source en lignel
  3. Élizé de Montagnac (1863) p. 16-20, qui porte un jugement très sévère sur le comportement de Hompesch. Sur la prise de Malte, voir le récit très détaillé dans l'ouvrage de C. de La Jonquière.
  4. Élizé de Montagnac (1863) p.23-24, le texte de la proclamation de Paul Ier est daté du vieux style.

Sources bibliographiques

  • Alain Blondy, De Malte Ă  Montpellier: heurs et malheurs de Ferdinand von Hompesch, « Bulletin de la SociĂ©tĂ© d’histoire et du patrimoine de l’Ordre de Malte », 23, 2011, 46-60.
  • Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'Ordre de Malte, Paris, Perrin, 2006
  • C. de La Jonquière, L'expĂ©dition d'Égypte, Paris, Charles Lavauzelle, 1899, tome 1
  • ÉlizĂ© de Montagnac, Histoire des chevaliers Hospitaliers (...), Paris, Aubry, 1863

Annexes

Liens externes

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