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Famille du Bus

La famille du Bus est une famille de la noblesse belge, originaire du Tournaisis, dont les membres se sont illustrés dans plusieurs fonctions d'État et de haute administration.

Famille du Bus
Image illustrative de l’article Famille du Bus
Blason

Blasonnement D'azur à un écusson d'argent, accompagné en orle de quatre fleurs de lis.
Devise « Flores mei fructus honoris. »
Branches Gisignies (branche Ă©teinte)
Warnaffe
Période XVIIe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Tournaisis
Fiefs tenus Seigneuries de Gisignies, Heylbroeck, Cattebeeck, Grandes et Petites Havries, …
Demeures Château de Roumont-sur-Ourthe
Château de Beauplateau

Au XIXe siècle, le patronyme du Bus a donné naissance à deux branches cousines : Gisignies et Warnaffe. Sous le Royaume des Pays-Bas, Leonard du Bus de Gisignies obtint en 1819 le titre de vicomte [1]. Le chef actuel de la famille porte le titre de vicomte, les autres mâles celui d'écuyer.

Origines

Armoiries

Le généalogiste Félix-Victor Goethals dresse[2] en 1869 la filiation de la branche éteinte de Gisignies[3]. Jean dit Hérignois du Bus, mort en 1396, en serait le premier ancêtre connu. Etablis en comté de Flandres, ses descendants furent Grand-Prévôt de Lille, échevins, et seigneurs du Grand-Bus et Fresnel. Ils portaient d'azur à l'écusson d'argent accompagné en orle de sept fleurs de lis de même. Ces armes ne diffèrent des armes contemporaines de la famille du Bus de Warnaffe que par le nombre de fleurs de lis (sept au lieu de quatre).

Origine démontrée

En 1881, le comte Paul-Armand du Chastel de la Howarderie conteste[4] la gĂ©nĂ©alogie Ă©tablie par feu FĂ©lix-Victor Goethals. Son Ă©tude[5] donne Antoine du Bus pour ascendant le plus lointain prouvĂ©[6] lorsqu'il est citĂ© dans son acte de mariage datĂ© du 26 mai 1626. Son fils et petit-fils furent censiers du Temple de Saint-Leger sous L'Ordre de Malte. Cette date d’anciennetĂ© est reprise en 2008 par l'Office gĂ©nĂ©alogique et hĂ©raldique de Belgique, dans l'ouvrage Anciennes familles de Belgique de Jean-François Houtart[7].

Preuves de noblesse

Branche Ă©teinte dit du Bus de Gisignies (1816-1976)

  • 1816: anoblissement de Leonard du Bus de Gisignies (1780-1849), suivi par sa nomination en 1817 au Corps Ă©questre (certifiĂ©e par un 'acte de preuve'), suivi par concession du titre de vicomte transmissible par primogĂ©niture pour lui en 1842 et du titre de chevalier Ă  ses trois fils, transmisible par la mĂŞme manière
  • 1834: concession du titre de baron aux quatre fils puĂ®nĂ©s du prĂ©cĂ©dent, transmissible par primogĂ©niture masculine
  • 1842: extension Ă  tous les descendants mâles du prĂ©cĂ©dent du titre de vicomte

Branche subsistante dit du Bus de Warnaffe (1873-)

  • 1873: anoblissement de quatre frères François (1836-1910) [ligne Ă©teinte], Edmond (1838-1907) [ligne Ă©teinte], Paul (1840-1912) et LĂ©on (1843-1904) du Bus, suivi pour les trois derniers par l'adjonction du nom de Warnaffe en 1896
  • 1919: concession du titre de vicomte transmissible par primogĂ©niture pour LĂ©on du Bus de Warnaffe (1866-1938), Ă©cuyer

Membres notoires

  • François Du Bus (1791-1873), petit-fils de François-Joseph du Bus (1757-1873), prĂ©sident du tribunal de première instance de Tournai, membre du Congrès national de 1830, membre de la Chambre des reprĂ©sentants, pas anobli.
  • Leonard vicomte (1819) du Bus de Gisignies (1780-1849), petit-fils du prĂ©cĂ©dent, seigneur de Gisignies, Heylbroeck et Cattebeek, prĂ©sident de la Seconde Chambre des États gĂ©nĂ©raux des Pays-Bas, gouverneur de la province d'Anvers, gouverneur de la province du Brabant mĂ©ridional, gouverneur gĂ©nĂ©ral des Indes nĂ©erlandaises, ministre d'État. Il obtint concession du titre de vicomte en 1819 transmissible par primogĂ©niture, en 1842 pour tous les descendants mâles; branche Ă©teinte.
  • Bernard vicomte (1842) du Bus de Gisignies (1808-1874), fils du prĂ©cĂ©dent, Ă©cuyer en 1819, baron transmissible par primogĂ©niture en 1834, vicomte pour tous ses descendants mâles en 1842, homme politique belge, sĂ©nateur, directeur du MusĂ©e d'Histoire Naturelle de Belgique, palĂ©ontologue, et ornithologue.
  • AlbĂ©ric vicomte (1842) du Bus de Gisignies (1810-1874), membre de la Chambre de reprĂ©sentants et sĂ©nateur.
  • Bernard vicomte (1842) du Bus de Gisignies (1832-1917), sĂ©nateur, attachĂ© de lĂ©gation Ă  la Cour de Hollande.
  • LĂ©on vicomte (1919) du Bus de Warnaffe (1866-1938), obtint le titre du vicomte en 1919, transmissible par primogĂ©niture, homme politique belge, sĂ©nateur.
  • Pierre du Bus de Warnaffe (1883-1925), Ă©cuyer, homme de lettres.
  • Charles vicomte (1938) du Bus de Warnaffe (1894-1965), homme politique belge, ministre d'État.
  • AndrĂ© du Bus de Warnaffe (° 1955), Ă©cuyer, homme politique belge, sĂ©nateur.
  • FrĂ©dĂ©ric du Bus de Warnaffe (° 1963), Ă©cuyer, caricaturiste, auteur de BD et illustrateur.

Bibliographie

Notes et références

  1. La branche de Warnaffe avait obtenu l'adjonction du patronyme « de Warnaffe Â» par un ArrĂŞtĂ© Royal du .
  2. « (…) Si d'antiques monuments attestent l'ancienneté et la noblesse de sa race, son affiliation à la bourgeoisie de la commune de Lille nous permet d'établir sa généalogie avec certitude. »
  3. Félix-Victor Goethals, Histoire généalogique de la famille des Vicomtes du Bus de Gisignies, Imprimerie de Polack-Duvivier, 1mr809 (lire en ligne)
  4. « Dans son "Miroir des Notablitiés, etc.", tome 2, page 667, Mr F. V. Goethals déclare vouloir venger les Errembault de Dudzeele, des "prétentions boursouflées" que leur attribue Mr le baron de Reiffenberg : c'est le sentiment qui guidait le généalogiste bruxellois lorsqu'il écrivait les mots qui précèdent, qui nous porte, aujourd'hui, à venger les du Bus, des boursouflures dont Mr Goethals a émaillé leur filiation [1]. Grâce aux notes délaissées par feu Mr vanden Broeck, archiviste de Tournai, notes que possède Mr Adolphe Delannoy-Carbonnelle, je suis arrivé à connaître la véritable origine des du Bus du pays de Dossemez. [1] F. V. Goethals, "Histoire généalogique de la famille des vicomtes du Bus de Gisignies", Bruxelles, Polack-Duvivier, 1869. »
  5. Paul-Armand du Chastel de la Howarderie, Notices généalogiques tournaisiennes, tome I, 1881, p. 682. Lire en ligne.
  6. Filiation suivie selon des actes notariés et les registres paroissiaux.
  7. Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Recueil LXI de l'Association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 334.

Voir aussi

Articles connexes

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