Famille de Marcé des Louppes | |
Armes | |
Blasonnement | D'argent à six quintefeuilles de gueules posées 3,2,1. |
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Devise | « Arte et Marte. » |
Période | XVe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Touraine Anjou |
La famille de Marcé des Louppes, est une famille subsistante de la noblesse française d'ancienne extraction originaire de Touraine (Baugé)[1], maintenue noble en 1669.
Sommaire
Histoire
Origines
Selon La Chesnaye-Desbois Cette famille a pour auteur Guillaume de Marcé, écuyer, seigneur dudit lieu, marié en 1380 à Guillemette de Villiers[2].
Selon Henri Jougla de Morenas, la filiation prouvée de cette famille commence avec Guillaume de Marcé, écuyer, seigneur de Marcé, vivant vers 1460, allié à Marie Baillet et père de Jean et de Pierre, auteurs de 2 grandes branches[3].
Régis Valette donne la date de 1460 pour la noblesse de la famille de Marcé des Louppes[4].
Illustrations familiales
- Branche de Marcé
- Pierre de Marcé, lieutenant de cavalerie sous M. de Montpensier ; époux de Isabelle (Perette) de Barillet.
- Philippe de Marcé, capitaine de 100 hommes pour le roi ; époux en 1500 de Marie de Bresseau.
- Claude de Marcé, gouverneur d'Alençon, enseigne et capitaine des gardes de la reine Marie de Médicis, qui ramena son cœur de Flandres vers Saint Denis. Le roi pour reconnaître ses services et sa fidélité lui fit présent d'une charge de maître d'hôtel et de chambellan du duc d'Orléans.
- Michel de Marcé, écuyer, seigneur d'Humbercourt en partie, servit dans la cavalerie et fut réformé ; époux de Marie Catherine Charlotte de Wignacourt.
- Branche de Marcé des Louppes
- Michel Robert Valentin de Marcé des Louppes (1732-1780), officier de grenadier de France ; époux de Thérèse Aimé Auger de la Garneraie (en 1774 à Luçon)
- Michel Joseph Benjamin Daniel de Marcé des Louppes (1781-1858 ; né quand son père était décédé de quelques mois), maire de Chasnais ; époux de Yolande Désirée Charlotte Marie Anne d'Espinasseau (en 1807 à Péault)
- Aimé Désiré Léopold de Marcé des Louppes (1809-1866), qui prit part à l'insurrection vendéenne en 1830-1832, blessé de trois coups de feu, incarcéré pendant deux ans à Soissons[5], époux de Thaïs de Bernon (en 1837 à Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine.)
- Joseph de Marcé des Louppes (1881-1951), conseiller général, et maire de Pontchâteau, docteur en droit.
Armes
D'argent Ă six quintefeuille de gueules 3, 2, 1.
Alliances
Les principales alliances de la famille de Marcé des Louppes sont  : de Villiers (1380), Ronsard (1407), Baillet (1440), de Barillet (1467) Thibault (1485), Guibert (1511), Le Comte, de la Barre (1596), Briand (1624), Bridonneau (1662), Baubin (1701), de Massigny (1730), Le Royer de La Sauvagère (1770), Lemonnier (1839), de Carbonnieres (1858)
de Nieuport (1519), de Bruc (1599), Taillevis (1607), Gaignereau (1630), de Villeneau (1693), de Wignacourt (1730), Augier de la Garneraye (1774), d'Espinasseau (1807), de Bernon (1837), Grimaud de la Noë (1867), Dondel du Faouëdic (1880), de Lozon (1881) etc.
Notes et références
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 690.
- Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse, tome IX, 1775, page 494.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome IV, page 521.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 132.
- La Messelière-P-650/T-3.
Sources et bibliographie
- Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse, tome IX, 1775, page 494.
- Vicomte Henri Frotier de La Messelière, Filiations Bretonnes, Saint-Brieuc, Ed. Prudhomme, 1914, T.3- p.650-652.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome IV, page 521.
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 690.
- H. Beauchet-Filleau Dictionnaire historique et généalogique des Familles du Poitou - T1, 1891, page 483.