Accueil🇫🇷Chercher

Famille d'Auzac

La famille d'Auzac olim Auzac est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Quercy et de l'Agenais, confirmée noble en tant que besoin le [1].

Elle s'est divisée en deux branches celle d'Auzac de Campagnac, récemment éteinte et celle d'Auzac de Lamartinie qui subsiste.

Histoire

Cette famille a pour premier auteur connu Michaud Auzac, marié à Jeanne de La Crompe, habitant la petite ville de Beauville, en Agenais, qui fit son testament le et prend dans cet acte la qualification d'écuyer[2] - [3]. Il fut le père d'Isaac Auzac, écuyer, marié le à Esther Larroque dont il eut deux fils :

  • Noble homme Jean d'Auzac, écuyer, sieur de la Martinie, marié en 1642 à Foy de Carbonier et auteur de la branche de La Martinie, subsistante.
  • Maître Guillaume d'Auzac, écuyer, sieur de Campagnac, marié à Jeanne d'Audebard, auteur de la branche de Campagnac éteinte.

Chaix d'Est-Ange écrit : « Bien que ces divers personnages soient mentionnés dans un certain nombre d'actes avec la qualification d'écuyers, leur situation nobiliaire paraît avoir été assez douteuse et la famille d'Auzac ne figure pas au nombre de celles de sa région qui furent maintenues dans leur noblesse lors des diverses recherches ordonnées par Louis XIV. »[2].

La famille d'Auzac obtint une confirmation de noblesse en tant que besoin le et fut maintenue noble le [1].

La branche d'Auzac de Campagnac sollicita du roi en 1731 des lettres de confirmation de noblesse et obtint le de d'Hozier un certificat attestant qu'elle était en droit de jouir de tous les privilèges de la noblesse[2].

Selon les sources, la famille d'Auzac ne serait pas titrée[2].

Principaux membres

  • Guillaume Auzac (1615-1682), écuyer, sieur de Campagnac, conseiller garde des sceaux au siège présidial et sénéchaussée d'Agen en 1643[2].
  • Joseph Dauzac de la Martinie, prêtre, curé de Clermont, chanoine, du chapitre d'Agen[2].
  • N. d'Auzac de Lamartinie, cité en 1917 à l'ordre du 2e bataillon de tirailleurs de marche[4].

Armes

Parti au 1 : d'azur, à la tour ouverte, ajourée et crénelée, maçonnée de sable, entourée d'un cep de vigne de sinople; au 2 : de gueules, à la fasce d'or en devise, accompagnée en chef et en pointe par deux croissants d'or surmontés chacun d'une étoile du même[1].

Différences entre dessin et blasonnement : le cep est fruité, ce qui n'est pas dit.

Armes originelles :

Coupé : au 1, de gueules, à la fasce en divise d'argent, accompagnée en pointe de deux croissant rangés du même, et en chef de deux étoiles d'or ; au 2, d'azur, à la tour d'argent, entourée d'un cep de vigne de sinople[5].

Différences entre dessin et blasonnement : le cep est fruité, ce qui n'est pas dit.

Notes et références

  1. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 132.
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome II, 1904, page 117.
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, 1934, tome I, page 299.
  4. «Rude et glorieux régiment qui s'est couvert de gloire au cours de la campagne et notamment à Verdun. A peine retiré des combats brillants qui lui valaient une citation à l'Ordre de l'Armée, a été rengagé le 27 octobre 1918 sous le commandement du lieutenant-colonel d'Auzac de Lamartinie. A montré beaucoup d'endurance et de vaillance dans l'attaque de la position de Hérie-la-Viéville. Dans une poursuite acharnée, s'est distingué par son mordant et son âpreté au combat, bousculant les arrière-gardes ennemies de jour et de nuit. S'est emparé d'Hirson en empêchant l'ennemi d'achever la destruction des ponts. A capturé trente-cinq canons, dont dix lourd, et un important matériel.
  5. Louis Esquieu, Essai d'un armorial quercynois, , p. 14

Sources

Liens internes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.