Famille Lovinfosse
La famille Lovinfosse et de Lovinfosse (olim Goblet) est une famille belge originaire de Givet dont une branche a été anoblie en 1984.
Lovinfosse (de) | |
Blasonnement | de sable à la croix engrêlée d'or, cantonnée au premier de trois gobelets d'argent |
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Lignées | Lignages de Bruxelles |
Branches | Coune de Lovinfosse |
Pays ou province d’origine | Givet |
Allégeance | royaume de Belgique |
Fiefs tenus | Terre dite de Lovinfosse (Ougrée) |
Demeures | Château de Lovinfosse La maison de la Tour en Hayeneux (Herstal) Château de Beauvais (Azay-sur-Cher) Moulin du Fresne (Beaumont) |
Preuves de noblesse | |
Autres | Concession de noblesse (Belgique) le 20 juillet 1984 (Ecuyer) |
Histoire
Dans les actes notariaux liégeois des XVIe et XVIIe siècles, on retrouve le nom sous différentes graphies : Loüinfosse, Lowinfosse, Lovenfosse, Lovinfosse…
La famille de Lovinfosse est issue de Jacques Goblet dit de Giver (né vers 1450) qui eut de son mariage avec Marie d'Odeur un certain Michel Goblet d'Odeur, écuyer, originaire de la région de Givet qui épousa en 1500 Isabelle de Résimont, fille du bourgmestre de Liège Barthélémy de Résimont (1500-1508). Cette dernière apporta en dot à son époux la terre dite de Lovinfosse située à Ougrée et la maison de la Tour en Hayeneux à Herstal.
Leur fils aîné, Michel, prit le nom de Lovinfosse et épousa en 1522 Barbe Coune de Fexhe. De ce mariage naquit Henri qui prit le nom "Coune" venant sa mère et fonda la ligne d'Hayeneux, du nom du château qu'il possède et fut à l'origine de trois branches.
- La branche ainée, issue du mariage de Michel et de Gertrude Corbeau s'appelle dans un premier temps Coune de Lovinfosse puis Lovinfosse. Toutefois, il est probable que des membres de cette famille aient gardé simplement le nom Coune. Ces Lovinfosse vont s'allier à plusieurs grandes familles de Herstal, notamment des vignerons (Parent, Mulkay...).
- La deuxième branche issue du mariage de Mensis de Lovinfosse et de Barbe Falize[1] va donner à Liège et à Herstal quelque bourgmestres, échevins et militaires ainsi que des armuriers.
- La troisième branche, issue de Jacques Coune de Lovinfosse donnera essentiellement des brasseurs et des orfèvres. Nous ne savons pas si elle compte encore des représentants au XXe siècle.
De cette famille existe une seconde ligne issue du mariage d'Henri, frère cadet de Michel et d'Albertine de Longdoz tous deux établis à Ougrée.
La famille actuelle du nom de Lovinfosse est différente de l'ancienne famille éteinte de Lovinfosse mentionnée au début du XVe siècle, qui posséda la terre de Lovinfosse à Ougrée (Belgique) et fit construire le Château de Lovinfosse.
Ascendance dans les Lignages de Bruxelles
La famille de Lovinfosse se rattache aux Lignages de Bruxelles, notamment aux lignages Sweerts et Sleeuws[2], Ã travers les ascendances avec les familles Guinotte et van Dievoet, au lignage Serroelofs par les T'Serclaes-de Biolley[3], ainsi qu'aux lignages Serhuyghs, Serroelofs, Coudenbergh et Roodenbeke par leur ascendance Wittouck[4].
Personnalités
- Pierre-Michel de Lovinfosse (1747-1821), peintre de style baroque et rococo
- Luc de Lovinfosse, écuyer (1922-2007), entre autres président du Comité central belge de la Laine, lié à Le Billet de Waasmunster, habitant le Château de Beauvais à Azay-sur-Cher
Généalogie de la branche anoblie en 1984
Le 20 juillet 1984 trois fils (Luc, Jean et Philippe) de l'industriel Henri de Lovinfosse et de son épouse Fernande Roos obtiennent concession de noblesse belge avec port des anciennes armes de leur famille.
Henri de Lovinfosse, industriel, marié à Fernande Roos dont :
- Luc de Lovinfosse, éc. (1922-2007), entre autres président du Comité central belge de la Laine, lié à Le Billet de Waasmunster, habitant le Château de Beauvais à Azay-sur-Cher
- Michel de Lovinfosse, éc. (1950-2002)
- Alexis de Lovinfosse, éc. (1978),
- Antoine de Lovinfosse, éc. (2008),
- Alexis de Lovinfosse, éc. (1978),
- Gaëtan de Lovinfosse MBA, éc. (1952), lié à Le Billet de Waasmunster
- Michel de Lovinfosse, éc. (1950-2002)
- Jean de Lovinfosse, éc.(1923-2010),
- Dominique de Lovinfosse, éc. (1950),
- Philippe de Lovinfosse, éc. (1930-2009)
- Édouard de Lovinfosse, éc. (1959),
Propriétés
- Château de Lovinfosse à Ougrée (Belgique)
- Château de Beauvais à Azay-sur-Cher (2016)
Le Billet de Waasmunster
Pour beaucoup, le nom de la famille de Lovinfosse est attaché à la publication du périodique Le Billet de Waasmunster.
Armes
De sable à la croix engrêlée d'or, cantonnée au premier de trois gobelets d'argent[5].
Les armoiries figurent encore sur un vitrail de la maison dite « de Lovinfosse » à Herstal ainsi que sur l'autel latéral de l'église Notre-Dame de la Licourt)[6].
Notes et références
- VAN SCHIJNDEL (B.W.), Mémoire Généalogique concernant l'ancienne maison de Lovinfosse, Bruxelles, 1973.
- Jean-Paul Dardel, Autour de Perpète Urban. Dinant 1790 - Saint-Josse-ten-Noode 1843, pp. 45, 49, 54.
- T'Serclaes Biolley, Fortiter et Fideliter, Bruxelles, des Presses de l'Imprimerie H. Plas, année sainte 1950 (avec des clichés de la Maison de Wulf à Gand).
- Descendant de Willem Pipenpoy, bailli de Gaasbeek qui portait la bannière du sire de Gaasbeek à la bataille de Woeringen (1288) au côté du duc Jean Ier de Brabant et fut échevin de Bruxelles en 1287, 1290, 1297, 1302 et 1306 et amman de Bruxelles en 1300.
- De Bounam de Ryckholt/De Hemptinne et Janssens/Duerloo.
- A. Collard - Sacré, La Libre Seigneurie de Herstal, T2, Liège, 1937, pp. 478-479.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Paul Dardel, Autour de Perpète Urban. Dinant 1790 - Saint-Josse-ten-Noode 1843, p. 45, 49, 54. (Descendance Guinotte-van Dievoet, de Lovinfosse).
- Philippe de Bounam de Ryckholt et Georges de Hemptinne, Lettres de noblesse octroyées par Sa Majesté Baudoin Roi des Belges (1951-1991). Bruxelles, 1991, p. 173.
- Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge. Tome F-N. Bruxelles, 1992, p. 635.
- Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique. Bruxelles, 2008, p. 121 [anno 1494].
- État présent de la noblesse belge (2009), p. 271-276.