Famille Djellouli
La famille Djellouli est une famille tunisienne, rattachée à la grande notabilité tunisoise[1].
Les ancêtres d'origine marocaine se seraient installés à Sfax au XIVe siècle et y occupent un statut de notables[2]. Ibn Abi Dhiaf indique que la position de la famille date de la période des Hafsides au XVe siècle[3]. À partir de cette époque, elle compte des négociants et une dynastie féodale quasi-héréditaire de caïds et fermiers généraux, s'appuyant sur le négoce et la course[1]. Sous le règne des Husseinites, la famille est considérée parmi les plus importantes dans les charges vénales et la course[1]. L'un de ses membres, Mahmoud Djellouli, personnage très influent de la cour est le fondateur de la lignée tunisoise en 1794 [4] entra à Tunis par la grande porte [1]mais continue avec ses descendants à gérer et diriger le fief d'origine depuis la capitale ; sa descendance continue à s'illustrer jusque dans les années 1950 par une pléiade de caïds et de ministres[4] :
Personnalités
- Ali Djellouli, caïd-gouverneur[5]
- Aziz Djellouli (1896-1975), caïd-gouverneur, ministre et homme d'affaires[5]
- Bakkar Djellouli (?-1782), caïd-gouverneur de Sfax, protecteur de Youssef Saheb Ettabaâ[5]
- Bakkar II Djellouli (1799-1826), caïd-gouverneur[5]
- Chedly Djellouli, caïd-gouverneur[5]
- Farhat Djellouli (1798-1854), caïd-gouverneur[5]
- Fatma Djellouli (1929- ), sociologue
- Habib Djellouli (1879-1957), caïd-gouverneur et ministre[5]
- Hassan Djellouli (?-1849), caïd-gouverneur[5]
- Hussein Djellouli (1809-1890), caïd-gouverneur[5]
- Hussein Djellouli (?-1944), caïd-gouverneur[5]
- Larbi Djellouli (?-1959), caïd-gouverneur et secrétaire beylical[5]
- Mahmoud Djellouli (v. 1750-1839), caïd-gouverneur, marchand, ambassadeur et fermier fiscal de l'État[5]
- Mahmoud Djellouli, caïd-gouverneur et conseiller beylical
- M'hammed Djellouli (1826-1908), caïd-gouverneur et ministre
- Mohamed Djellouli (1782-1848), caïd-gouverneur[5]
- Mokhtar Djellouli (?-1899), caïd-gouverneur[5]
- Sadok Djellouli (1850-1910), caïd-gouverneur[5]
- Taïeb Djellouli (1857-1944), caïd-gouverneur et ministre[5]
- Youssef Djellouli, caïd-gouverneur[5]
Arbre généalogique
Cet arbre généalogique présente les liens de parenté des principales personnalités de la famille[6] - [7] :
| Ali Djellouli | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Farhat Djellouli | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Bakkar Djellouli (?-1782) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Mahmoud Djellouli (1750-1839) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Mohamed Djellouli (1782-1848) | Farhat Djellouli (1798-1854) | Hassan Djellouli (?-1849) | Hussein Djellouli (1809-1890) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Bakkar Djellouli (1799-1826) | Mahmoud Djellouli (?-1867) | M'hammed Djellouli (1834-1907) | Ali Djellouli | Chedly Djellouli | Taïeb Djellouli (1857-1944) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Youssef Djellouli | Sadok Djellouli (1850-1910) | Mokhtar Djellouli (?-1899) | Larbi Djellouli (?-1959) | Habib Djellouli (1879-1957) | Hussein Djellouli (?-1944) | Aziz Djellouli (1896-1975) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Voir aussi
Références
- Mohamed El Aziz Ben Achour, Catégories de la société tunisoise dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Tunis, Institut national d'archéologie et d'art, , p. 195-197
- El Mokhtar Bey, De la dynastie husseinite : le fondateur Hussein Ben Ali. 1705 - 1735 - 1740, Tunis, Serviced, , p. 330
- Ibn Abi Dhiaf, Présent des hommes de notre temps : chroniques des rois de Tunis et du pacte fondamental, vol. VII, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, , p. 43
- Sophie Ferchiou, Hasab wa nasab : parenté, alliance et patrimoine en Tunisie, Paris, Centre national de la recherche scientifique, , 345 p. (ISBN 978-2-222-04653-0), p. 127
- Abdelkader Maâlej, Le makhzen en Tunisie : les Djellouli, Tunis, Dar Tounès, , 186 p. (ISBN 978-9973-701-06-0)
- Mohamed El Aziz Ben Achour, op. cit., p. 129
- Sadok Boubaker et André Zysberg, Contraintes et libertés dans les sociétés méditerranéennes aux époques modernes : XVIe – XXe siècles, Tunis, Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis, , p. 129