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FĂ©dora (film, 1942)

Fédora est un film de Camillo Mastrocinque, sorti en 1942 et tiré du drame Fédora de Victorien Sardou de 1882.

FĂ©dora
Description de cette image, également commentée ci-après
Luisa Ferida dans une scène du film
RĂ©alisation Camillo Mastrocinque
Scénario Victorien Sardou
Acteurs principaux
Sociétés de production I.C.A.R. Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Dramatique / sentimental
Durée 90 min
Sortie 1942

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Nuccio Fiorda a adapté pour le film la musique de l’opéra Fedora de Umberto Giordano[1]. Le film a été tourné dans les studios de Cinecittà[1]. Fait inhabituel, le costumier Gino Carlo Sensani (it), alors au sommet de sa carrière, a eu l'honneur de figurer au générique seul, juste avant le nom du réalisateur[2].

Synopsis

L'action se situe en 1870. Le prince russe Vladimir Yariskine est assassiné la veille de ses noces avec la princesse Fedora. Celle-ci, devant le père de la victime, jure de venger son promis. En suivant les traces incertaines du coupable, elle arrive à Paris où elle fait la connaissance d'un compatriote, un peintre nommé Loris (Amedeo Nazzari), et en tombe amoureuse. Il se trouve que c'est l'assassin qu'elle cherche et elle n'hésite pas à le dénoncer à la police russe dans une lettre. La lettre, arrivée en Russie, provoque l'arrestation du frère de Loris, comme complice du crime. Le jeune se noie en prison à la suite d'une inondation du fleuve qui envahit les cellules. La mère des deux meurt de chagrin. Cela amène Fedora à découvrir que le peintre avait été gravement offensé dans son honneur par le prince : c'était l’amant de sa femme, il les avait surpris ensemble. Dans l'échange de coups de feu, Loris était resté blessé et le prince Vladimir avait perdu la vie. Fedora, désespérée, s'ôte la vie avec le poison contenu dans une croix que lui avait offerte son mari la veille des noces. Elle meurt entre les bras du peintre.

Fiche technique

Distribution

Critique

« Le résultat est, il faut le dire, excellent. En effet, l'équilibre est parfait [...] entre ces deux énormes forces qui étaient d'une part les pages du musicien et de l'autre la puissante machinerie de la trame. [..] Un beau film, un très beau film, de facture exquise. Camillo Mastrocinque, qui semble s'être spécialisé dans la fidélité et dans l'efficacité des reconstructions du dix-neuvième siècle, donne ici une autre preuve magnifique. Il me semble que l'entreprise est particulièrement réussie en ce qui concerne la reconstitution : tout est [..] plausible, évocateur, on ne voit plus le carton-pâte, on ne pense plus à Cinecittà. Et les interprètes, se déplaçant à leur aise, ajoutent de la vérité à l'histoire. »

— Mino Doletti (it), Film no 47,

.

Notes et références

  1. (it) Roberto Chiti et Roberto Poppi, I film: Tutti i film italiani dal 1930 al 1944, Gremese Editore, (lire en ligne), p. 138
  2. Voir générique de l'œuvre.
  3. « Fédora », sur encyclocine.com (consulté le )

Liens externes

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