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Ewald Mataré

Ewald Mataré ( à Burtscheid – à Büderich (de)) est un peintre et sculpteur allemand.

Ewald Mataré
Ange
Naissance
Décès
ou
BĂĽderich (d)
SĂ©pulture
Cimetière de Büderich (d)
Période d'activité
Pseudonyme
Matare, Ewald
Nationalité
Activités
Formation
Einhard-Gymnasium (Aachen) (d)
Couven-Gymnasium (d)
Maîtres
Arthur Kampf, Lovis Corinth, Julius Ehrentraut (d)
Lieu de travail
Distinction
Vue de la sépulture.

Biographie

Ewald Wilhelm Hubert Mataré se forme à l'Académie des arts de Berlin à partir de 1907. Il était un élève de Julius Ehrentraut (né en 1841) et de Lovis Corinth (1858-1925). En 1918, il rejoint le Novembergruppe. Mataré s'est principalement consacré à la sculpture. Une grande partie de son œuvre sculptée est composée de figures animalières.

En 1932, il obtient une chaire à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf. Après 1933, la vie culturelle et artistique en Allemagne est étouffée par l'idéologie nazie. Mataré est dénoncé comme étant « dégénéré » et perd son poste. Une de ses sculptures, « Die Katze » (Le Chat), est d'ailleurs placé dans le salon de l'Art dégénéré de Munich, en 1937[1]. Mataré se tourne alors vers l'art sacré.

Après la guerre, Mataré devient directeur de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, mais démissionne assez rapidement. Il continue à donner des cours particuliers à des élèves comme Karl Franke, Günter Haese, Erwin Heerich, Georg Meistermann et travaille pour différents mécènes.

Il participe aux documenta 1 (première grande exposition d'art moderne dans l'Allemagne de l'après-guerre) et documenta 2, respectivement en 1955 et 1959, à Cassel.

Notes et références

  1. Stephanie Baron (ed), Peter Guenther, 1992, " Entartete Kunst " Das Schicksal der Avantgarde im Nazi-Deutschland, Exhibition catalogue, Musée d'Art du comté de Los Angeles et Musée historique allemand. Hirmer Verlag (de), Munich, 1992.

Bibliographie

  • MatarĂ© und seine SchĂĽler, Meerbuscher EUROGA-Kunstweg 25.8.–1.9.2002, Hrsg. Stadt Meerbusch, Meerbusch, 2002.
  • Anna Klapheck, Das Sakrale und das profane in der Kunst MatarĂ©s, in: Ausst. Kat. DĂĽsseldorf, 1967. (pp. 9–10).
  • Karl Ruhrberg (de) (Hrsg.): Zeitzeichen. Stationen Bildender Kunst in Nordrhein-Westfalen. DuMont, Köln 1989, (ISBN 3-7701-2314-X).

Liens externes

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