Eugène-Anne-Adolphe de Boyer de Castanet de Tauriac

Propriétaire à Toulouse et d'opinions conservatrices, il fut élu, le 1^er août 1846, député du 3^e collège de la Haute-Garonne (Toulouse), Tauriac prit place dans les rangs de la majorité gouvernementale et soutint jusqu'en 1848 la politique de Guizot.

Après le coup d'État de 1851, il fut élu, le 29 février 1852, avec l'appui officiel du gouvernement, député de la 1^re circonscription de la Haute-Garonne. Il s'associa au rétablissement de l'Empire, appartint à la majorité dynastique, fut réélu, le 22 juin 1857, et continua de suivre la même politique.

Il mourut à Toulouse à la fin de la législature.

Il fut mainteneur de l'Académie des Jeux floraux à partir de 1843.

Il épousa la fille de Jean-François-Auguste de Cambon, puis la sœur d'Alfred de Surian.

• « Eugène-Anne-Adolphe de Boyer de Castanet de Tauriac », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

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• Familles subsistantes de la noblesse française