Elpidio Quirino
Elpidio Quirino (né le à Vigan aux Philippines et mort le à Quezon City), est un homme d'État. Il a été le 6e président des Philippines de 1948 à 1953.
Elpidio Quirino | |
En 1951 | |
Fonctions | |
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Président des Philippines | |
– (5 ans, 8 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Manuel Roxas |
Successeur | Ramon Magsaysay |
Vice-président des Philippines | |
– (1 an, 10 mois et 20 jours) |
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Président | Manuel Roxas |
Prédécesseur | Sergio Osmeña |
Successeur | Fernando LĂłpez |
Secrétaire des Affaires étrangères | |
– (1 an, 7 mois et 1 jour) |
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Président | Manuel Roxas |
SĂ©nateur des Philippines | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Manuel Quezon |
Successeur | Antonio de las Alas |
Biographie | |
Nom de naissance | Elpidio Rivera Quirino |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vigan, Ilocos Sur, Philippines |
Date de décès | |
Lieu de décès | Quezon City, Quezon, Philippines |
Nationalité | Philippine |
Parti politique | Parti libéral |
Conjoint | Alicia Syquia (1903-1945) |
Enfants | Tomas Quirino Armando Quirino Victoria Quirino-Delgado Fe Angela Quirino |
Profession | Avocat |
Religion | Catholicisme romain |
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Vice-présidents des Philippines Présidents des Philippines |
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Présidence
Il est élu président à l'issue d'élections truquées en 1948. Celles-ci sont également marquées par de nombreuses violences. Ces procédés ont un effet désastreux pour la crédibilité du régime et justifie, pour le mouvement Hukbalahap, issu de la résistance à l'occupation japonaise et expulsé de force de la vie politique par le régime, le recours à l'insurrection armée afin de parvenir à un changement politique[1].
Les Philippines connaissent ainsi plusieurs années de guerre civile entre les rebelles Hukbalahap, souvent de sensibilité communiste, et les forces pro-gouvernementales épaulées par les États-Unis qui, bien que responsables de fréquentes exactions sur les populations paysannes, seront finalement victorieuses (les rebelles seront fortement affaiblis à partir de 1955 et complètement défaits au début des années 1960)[1].
Il laisse l'image d'un président dictatorial et corrompu[2].
Références
- Les Philippines, laboratoire de la contre-insurrection ? La révolte des Huks et sa répression (1946-1954), Jean-Philippe Baulon, 2012
- « L'Asie tropicale mûrit pour le communisme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)