Elly Heuss-Knapp
Elly Heuss-Knapp, née Elisabeth Eleonore Anna Justine Knapp le à Strasbourg et morte le à Bonn, est la première Première dame d'Allemagne depuis la fondation de la RFA, entre 1949 et 1952, année durant laquelle elle disparut.
| Elly Heuss-Knapp | |
 Le président Theodor Heuss et son épouse Elly, en 1950. | |
| Épouse du président fédéral d'Allemagne | |
|---|---|
| – (2 ans, 10 mois et 6 jours) |
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| Président | Theodor Heuss |
| Prédécesseur | Aucune |
| Successeur | Wilhelmine LĂĽbke |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Elisabeth Eleonore Anna Justine Knapp |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Strasbourg, France |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Bonn, RFA |
| Conjoint | Theodor Heuss |
Biographie
Elle est la fille de l'économiste Georg Friedrich Knapp et de Lydia Karganow, née à Tifflis en 1849 et apparentée à l'ancien ministre du tsar Loris Melikov. Elle étudie à l'École normale d'institutrice de Strasbourg[1].
Le , elle épouse Theodor Heuss en l'église luthérienne Saint Nicolas de Strasbourg[2].
Eléonore Knapp une école dans le quartier strasbourgeois de La Robertsau en 1900, alors qu'elle a 19 ans. Elle souhaite donner les bases du cours préparatoire à un petit groupe d'enfants et elle donne elle-même les cours de façon bénévole durant trois ans. Par la suite, elle s'adresse au maire de Strasbourg, Rudolf Schwander, afin d'ouvrir un établissement plus important. Elle accueille alors dix-huit élèves.
En 1906, la ville embauche des enseignants professionnels afin d'en faire une école de commerce féminine.
En 1908, elle quitte l'Alsace pour suivre son mari Theodor Heuss. Ce dernier est journaliste de profession et également militant du Parti démocrate allemand[3]. Elle est cofondatrice et vice-présidente du Mouvement européen en Allemagne et aussi députée au Parlement de l'État de Wurtemberg-Bade (1946-1949). Durant cette période son mari devient le premier président de la République fédérale d'Allemagne.
Elly Heuss-Knapp rédige un livre d'économie pour les écoles de jeunes filles et elle s'occupe d'un bureau d'emploi pour les femmes pendant la Première Guerre mondiale. Puis, elle devient assistante sociale. Elle crée aussi une association de soutien aux femmes[3].
Notes et références
- Martin Graf, Histoires et visages d'Alsaciennes, Cabédita, (ISBN 2-88295-448-4 et 978-2-88295-448-0, OCLC 62292957, lire en ligne)
- Philippe Wendling et Printcorp), Alsace, Éditions Sutton, dl 2019 (ISBN 978-2-8138-1116-5 et 2-8138-1116-5, OCLC 1117720201, lire en ligne)
- Philippe Wendling, « Elly Knapp-Heuss. Un cas d'école », Les Saisons d'Alsace,‎ , p. 45
Voir aussi
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
- Gustave Woytt, « Élisabeth Éléonore (Elly) Heuss-Knapp », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 16, p. 1573
- Philippe Wendling, « Elly Knapp-Heuss. Un cas d'école », Les Saisons d'Alsace,‎ , p. 45.
- Florence Hervé, « Une centaine de femmes remarquables », dans Histoires et visages d'Alsaciennes, Divonne-les-Bains, Editions Cabédita, , 124 p. (ISBN 2882954484), p. 103.
- Valérie Bach et Philippe Wendling, « Eléonore Knapp-Heuss. L'engagement au féminin », dans Femmes dans l'histoire. Alsace, Tours, Editions Sutton, , 147 p. (ISBN 9782813811165), p. 92-93.
- Elly Heuss-Knapp, Souvenirs d'une allemande de Strasbourg 1881-1934, Strasbourg, Editions Oberlin, , 144 p. (ISBN 2853691594)