Elie Kamano
Elie Kamano (né Djéliman Kamano en 1984 à Guéckédou en Guinée forestière) est un chanteur, auteur, compositeur guinéen. Il chante en français, anglais, ainsi qu'en Soussou et malinké[1].
Surnom | General Elie Kamano |
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Nom de naissance | Djéliman Kamano |
Naissance |
Guékédou (Guinée forestière) |
Activité principale | chanteur |
Activités annexes | Politicien |
Genre musical | reggae |
Biographie
Début
Il arrête ces études dès la classe de 10e année et très rapidement il se lance dans la musique et débute par le rap.
En 1990-1992, Elie Kamano crée un groupe avec ces amis appelé PNN (Positive Negro Naturel). Ce groupe participera à de nombreux projets.
Le jeune Djéliman Kamano alias Elie qui estime donner beaucoup à sa nation avec son art décide de quitter le pays. Il se rend en Côte d'Ivoire en 1998 où d'ailleurs il va faire un virage musical différents et se lance de le genre reggae ce qui lui semble correspondre à sa personnalité artistique.
Suite
Après deux ans passés en Côte d'Ivoire avec d'énormes difficultés pour le jeune Elie, il entre en Guinée en 2000 et réalise un single intitulé (Hommage à Cellou) un jeune guinéen est abattu aux Etats-Unis[2], Dédié à un de ses amis tué injustement.
Après cette première œuvre pour la Guinée, il décide une seconde fois de sortir du pays et cette fois-ci, le choix portera sur le Sénégal où il va préparer son album Lent et sûr.
Après la sortie de son premier Album. Elie Kamano se rassure qu'il pourra mener son combat avec sûreté.
En 2005 il enregistre un second album, avec la participation du reggaeman panafricain Tiken Jah Fakoly et du groupe de la musique traditionnelle de Guinée Espoirs de Coronthie.
Elie Kamano est désormais vu en Guinée et sur le continent africaine, il réalise de nombreux concerts et événements en Guinée et dans la sous-région.
Droit dans les bottes, il se lance dans un combat en faveur de l'équilibre socio-économique et politique en Guinée et en Afrique.
En 2006, il sort un album titre Djelimakan, dans ce opus, Elie s'en prend aux abus d'un régime en place[3] - [4].
Engagement politique
Depuis plusieurs années, Elie Kamano défend les minorités opprimées et combat l'injustice en Guinée et en Afrique. Il mène également depuis le début de sa carrière une guerre contre la mauvaise gouvernance. Il a annoncé mettre fin à sa carrière musicale en 2018[5]. Il crée ensuite son parti politique, le Parti Guinéen pour la Solidarité la Démocratie et Développement (PGCD)[6]. Courant 2019, le PGCD rejoint le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) afin d'empêcher Alpha Condé, président au pouvoir depuis 2010 de modifier la constitution et se présenter aux élections de 2020 pour un éventuel 3ème mandat.
Vie privée
Eli Kamano est le pére de l'artiste Eliesia Kamano[7].
Discographie
Notes et références
- « Elie Kamano (Guinée) », sur rfi.fr, RFI Musique, (consulté le ).
- « Elie Kamano », sur Music In Africa, (consulté le )
- « Elie KAMANO : Artiste, auteur compositeur et écrivain. - Modèle de Réussite », sur Modèle de Réussite, (consulté le ).
- http://www.musiques-afrique.com/fr/afr_kamano.html
- Soul Kaba, « Élie Kamano : après 21 ans de carrière, ses fans seraient déçus ! », sur www.gnakrylive.com (consulté le )
- Guineematin, « Elie Kamano à Guineematin : « je me suis lancé en politique pour… » », sur Guinée Matin - Les Nouvelles de la Guinée profonde, (consulté le )
- Ibrahima Sory Diallo, « Musique : Élie Kamano lance la carrière de sa fille "Eliesia" », sur www.gnakrylive.com (consulté le )
- Aboubacar, « Elie Kamano : l’album »Malaya », enfin disponible ! », sur afroguinee.com, Afroguinée Magazine / Premier site culturel de Guinée, (consulté le ).