El Hadhira
El Hadhira (arabe : الحاضرة), signifiant La Capitale, est le premier journal tunisien non officiel paru après l'instauration du protectorat français.
El Hadhira | |
الحاضرة | |
Une de la première édition. | |
Pays | Tunisie |
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Langue | Arabe |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Politique et littéraire |
Fondateur | Ali Bouchoucha |
Date de fondation | 2 août 1888 |
Date du dernier numéro | 7 novembre 1911 |
Ville d’édition | Tunis |
Fondé par Ali Bouchoucha, son premier numéro paraît le 2 août 1888[1] et le titre continue de paraître jusqu'en 1911[2]. C'est un hebdomadaire politique et littéraire en langue arabe regroupant parmi ses rédacteurs plusieurs réformateurs, à l'instar de Béchir Sfar, Salem Bouhageb, Mohamed Snoussi et Mohamed Karoui.
Parmi les demandes exprimées par le journal figure la nécessité pour la communauté française de respecter les préceptes de l'islam, de dynamiser l'industrie tunisienne, de renforcer les sciences et la liberté, de maintenir les Tunisiens sur leurs terres et de créer des mutuelles agricoles.
Notes et références
- (ar) Philippe de Tarrazi, Ta'rikh al-sihafa al-arabiyya, vol. IV, éd. Imprimerie américaine, Beyrouth, 1933, p. 250.
- (en) Mohamed Charfi et Patrick Camiller, Islam and Liberty: The Historical Misunderstanding, éd. Zed Books, Londres/New York, 2005, p. 23.