Eduardo Paes
Eduardo Paes, né le à Rio de Janeiro, est un homme politique brésilien, maire de Rio de Janeiro de 2009 à 2016 et depuis 2021.
Eduardo Paes | |
Eduardo Paes en 2021. | |
Fonctions | |
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Maire de Rio de Janeiro | |
En fonction depuis le (2 ans, 6 mois et 3 jours) |
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Élection | 29 novembre 2020 |
Prédécesseur | Marcelo Crivella |
– (8 ans) |
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Prédécesseur | Cesar Maia |
Successeur | Marcelo Crivella |
Biographie | |
Nom de naissance | Eduardo da Costa Paes |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rio de Janeiro (Brésil) |
Nationalité | Brésilienne |
Parti politique | PV (1994-1995) PFL (1995-1999 ; 2001-2003) PTB (1999-2001) PSDB (2003-2007) PMDB (2007-2018) DEM (depuis 2018) |
Conjoint | Cristine Paes |
Diplômé de | Université pontificale catholique de Rio de Janeiro |
Biographie
Le , il est élu maire (prefeito) de Rio de Janeiro et prend ses fonctions le . Il rejoint le Parti du mouvement démocratique brésilien. Il est réélu au premier tour le face à Marcelo Freixo, candidat du Parti socialisme et liberté (PSOL).
En 2018, il est candidat au poste de gouverneur de l'État de Rio de Janeiro mais il est battu par Wilson Witzel, candidat du Parti social-chrétien.
Il est de nouveau candidat à la maire de Rio de Janeiro lors de l'élection de 2020, où il termine en première position le en obtenant 37 % des voix, largement devant le maire sortant Marcelo Crivella avec un score de 22 %[1]. Au second tour le 29 novembre, il l'emporte largement sur son adversaire et est élu avec 64 % des voix[2].
Affaire judiciaire
En 2017, après son départ de la mairie, il est mis en cause dans le scandale politico-financier Odebrecht (pour financer illégalement des campagnes électorales ou enrichissement personnel) qui touche un grand nombre de personnalités de droite et de gauche au Brésil. Il est accusé d'avoir détourné 4,5 millions d'euros lors des Jeux olympiques d'été de 2016[3].
Notes et références
- « Brésil : municipales décevantes pour Bolsonaro », sur Le Parisien, 196 11 2020
- « Municipales au Brésil : le centre droit l'emporte sur les fidèles de Jair Bolsonaro », sur France 24,
- Michel Leclercq, « Au Brésil, le gouvernement menacé de paralysie », Le Figaro, 14 avril 2017, page 8.