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Droits LGBT à Trinité-et-Tobago

Jusqu'en 2018, l'homosexualité est interdite dans l'État de Trinité-et-Tobago. Pour un acte homosexuel de sodomie, les personnes peuvent être condamnées à 25 ans de prison. Pour les autres pratiques, la peine est de 5 ans.

Droits LGBT à Trinité-et-Tobago
Image illustrative de l'article Droits LGBT à Trinité-et-Tobago
Localisation de l'État.
Dépénalisation de l'homosexualité depuis 2018
Identité de genre Non
Service militaire Non
Protection contre les discriminations Non
Mariage Non
Partenariat Non
Adoption Non

D'après la loi de 1986 :

  • Une personne qui commet l'acte de sodomie est coupable d'un délit et subit une peine d'emprisonnement :
    • (a) si commis par un adulte sur un mineur, à vie ;
    • (b) si commis par un adulte sur un autre adulte, à 25 ans de prison ;
    • (c) si commis par un mineur, à 5 ans de prison[1].

Le , la Cour suprême de Trinidad-et-Tobago a invalidé plusieurs sections de sa loi sur les délits sexuels, notamment ceux qui interdisent la sodomie (« buggery ») et l’« indécence grave ». Ces articles, hérités de la colonisation britannique, faisaient des rapports homosexuels consentis des crimes théoriquement passibles de 25 ans de prison. L’arrêt de la Cour suprême trinidadienne doit être confirmé en juillet de la même année[2].

Référence

  1. Texte sur le sujet
  2. « Trinidad-et-Tobago dépénalise l'homosexualité », 360°, (lire en ligne, consulté le ).
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