Dorothea von Rodde-Schlözer

Dorothea von Rodde-Schlözer (née Schlözer), (18 août 1770 - 12 juillet 1825) est une érudite et la première femme Philosophiæ doctor. Elle fait partie des Universitätsmamsellen, un groupe de cinq femmes actives académiquement durant les XVIII^e siècle et XIX^e siècle, avec Meta Forkel-Liebeskind, Thérèse Huber, Philippine Engelhard et Caroline Schelling. Elle entretint une liaison avec l'écrivain et philosophe français Charles de Villers, ami de Madame de Staël, sur lequel elle eut une grande influence[1].

Biographie
Naissance	18 août 1770 Göttingen
Décès	12 juillet 1825 (à 54 ans) Avignon
Sépulture	Cimetière Saint-Véran
Nationalité	allemande
Activités	Salonnière, philosophe
Famille	Famille (von) Rodde
Père	August Ludwig Schlözer
Mère	Caroline Friederike von Schlözer (d)
Fratrie	Christian Schlözer (d) Ludwig von Schlözer (d) Karl Schlözer (d)
Conjoint	Matthäus Rodde (d)

Littérature

Buste de Dorothea von Rodde-Schlözer, par Jean-Antoine Houdon, Paris, 1806

Dorothea von Rodde apparait dans un roman d'Anne Villemin Sicherman, 1803, la nuit de la sage-femme

Monique Bernard, Charles de Villers. De Boulay à Göttingen. Itinéraire d'un médiateur franco-allemand. Éditions des Paraiges, Metz, juin 2016. (ISBN 978-2-37535-016-4)

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