Accueil🇫🇷Chercher

Dominik Krysiński

Dominik Krysiński herbu Leliwa (Dominik Krysiński de la maison de Leliwa) (1785-1853) est un homme politique et un économiste polonais, professeur d’économie politique et franc-maçon[1], député au Parlement polonais pendant l'Insurrection de Novembre. Il est issu d’une famille d'origine juive qui s’illustra pendant la controverse frankiste et qui se convertit au catholicisme au milieu du XVIIIe siècle[2].

Dominik Krysiński
de Leliwa
Naissance
Varsovie
Drapeau de la RĂ©publique des Deux Nations RĂ©publique des Deux Nations
Décès
Varsovie
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Nationalité polonaise
Profession
Ă©conomiste et homme politique
Conjoint
EleonorÄ™ JĂłzefowicz h. Prawomian
Descendants
Zygmunt Krysiński
Michał Franciszek Krysiński
Felicja Henryka Krysińska
Ksawery Jan Teodor Krysiński
Blason Leliwa

Biographie

Dominik Krysiński est né le . Après des études classiques, il poursuit son éducation à Paris où en 1809 il suit les cours de Jean-Baptiste Say, il se familiarise avec les théories d’Adam Smith et de l’école classique du libéralisme. À la suite de cette expérience, il qualifiera l’œuvre de l’économiste écossais de « travail immortel ».

En 1812, il revient au Duché de Varsovie[3].

Il occupe en 1812-14 la première chaire d’économie politique à l’école de Droit et d’Administration puis enseigne l’économie politique à la toute nouvelle Université de Varsovie (1817-1818), fondée en 1816.

À partir de 1818, Dominik Krysiński siège à la Diète (parlement) du Royaume de Pologne comme député libéral de Mazovie (c’est-à-dire de la 5e circonscription de Varsovie). Il sera reconduit en 1820 et 1825, tout en continuant ses activités scientifiques comme membre de la Société des amis des sciences à laquelle il appartient depuis 1806[4].

Emblème des insurgés de 1830

Au cours de l’Insurrection de Novembre, il s’engage en faveur de la liberté d’expression et contre la dictature du général Chłopicki. Il est l’un des dix députés de Mazovie élus aux élections du (4e circonscription).

Après la prise de Varsovie par l’armée russe, Dominik Krysiński se réfugie dans son domaine de Jeżewice et perd toute influence politique[5].

Il meurt Ă  Varsovie le .

Vie familiale

Il épousa à Varsovie, le , Eleonora Józefowicz (née à Nadwórna en 1793 et décédée à Varsovie le ), fille de Michał Józefowicz portant des armoiries Prawomian. Ses témoins étaient ses frères Ksawery et Jan Krysiński .

Ils eurent quatre enfants :

  • Zygmunt (-), cĂ©lèbre avocat varsovien, qui Ă©pouse en 1845 Celina (ou Cecylia) WoĹ‚owska armoiries Bawół (1826-).
  • MichaĹ‚ Franciszek (nĂ© en 1815)
  • Felicja Henryka (nĂ©e en 1820), qui Ă©pouse en 1843 Jan MichaĹ‚ Szymanowski (1790-?), fils de MichaĹ‚ Szymanowski et Ewa ZieliĹ„ska
  • Ksawery Jan Teodor (nĂ© en 1825), qui Ă©pouse en 1854 Amelia Maria WoĹ‚owska (1832-?), fille de Franciszek WoĹ‚owski et Justyna Julianna NiesioĹ‚owska, dont la poĂ©tesse Maria KrysiĹ„ska (1857-1908).

Ĺ’uvres

  • O ekonomii politycznej (L'Ă©conomie politique), Varsovie (1812).
  • O arytmetyce politycznej (L'arithmĂ©tique politique), Varsovie (1814).
  • NiektĂłre myĹ›li o nauce gospodarstwa krajowego (Quelques rĂ©flexions sur l'apprentissage de l'Ă©conomie nationale), Varsovie (1829).

Notes

  1. Ludwik Hass, Sekta farmazonii warszawskiej, p. 440, Państwowy Instytut Wydawniczy, Varsovie (1980).
  2. https://archive.org/stream/neoficipolscyma00jeskgoog#page/n9/mode/2up, Neofici Polscy, T.Jeske-Choiński, pp. 83-84, Varsovie (1904).
  3. Dziennik Konfederacyi Jeneralnej Królestwa Polskiego. 1812, n°2, p. 15.
  4. Stefan Zabieglik in Argumenta Economica, Wrocław University of Economics (2002).
  5. Tomasz Chinciński, Dominik Krysiński na tle polskiej myśli liberalnej, Adam Marszałek (2001).

Articles connexes

Liens internes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.