Divagations
Divagations est un recueil de textes poétiques et de réflexions en prose de Mallarmé, publié en 1897 à la Bibliothèque-Charpentier. Cet ouvrage a été écrit à la toute fin de la vie de l'auteur.
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D'une grande modernité, cet ouvrage introduit pour la première fois en littérature la notion d'« essai poético-critique », à savoir un mélange entre poésie, essai et critique.
L'ouvrage se compose de deux parties : d'abord une suite de poèmes en prose ; puis les « divagations » proprement dites, accumulation de réflexions critiques sur divers sujets. Mallarmé a entrepris d’y réunir l’essentiel de son œuvre en prose. Il écrit, comme une feinte, en tête de ce recueil : « Un livre comme je ne les aime pas, ceux épars et privés d’architecture » avant d’ajouter un peu plus loin : « les Divagations apparentes traitent un sujet, de pensée, unique, […] comme un cloître quoique brisé »[1].
Sommaire de l'ouvrage
- Un livre comme je ne les aime pas [prologue]
- Anecdotes ou poèmes
- Volumes sur le divan
- Quelques médaillons et portraits en pied
- Richard Wagner, rêveries d'un poète français
- Crayonné au théâtre
- Crise de vers
- Quant au livre
- Le mystère dans les lettres
- Offices
- Grands faits divers
Liens externes
Notes et références
- Lucie Normandin, « Divagations ou le flagrant délit du livre », Études françaises, volume 18, numéro 3, hiver 1982, p. 35–48 (lire en ligne).