Disorder (groupe)

Disorder est formé en 1980 à Bristol, en Angleterre[2] - [3] - [4]. La formation originale comprend Steve Curtis (chant), Steve Allen (guitare), Nick Peters (basse), et Virus (batterie), avant que Steve Robertson ne soit remplacé par Peters ; cette formation enregistre deux EP[2].

Le groupe envoie une cassette démo au label de punk local Riot City Records, qui refusera de les signer ; à la place, le groupe forme son propre label, Disorder Records, avec Heartbeat Records et le patron de Riot City, Simon Edwards[2]. Une série d'événements mènent à des changements de formation : Robertson se sépare de sa compagne Beki Bondage (de Vice Squad) et commence à sniffer de la colle[5]. Virus est appréhendé par la police pour une histoire de nouvel équipement de batterie, et Dean part avant d'être recruté comme agent d'entretien à Taunton[5]. Il est remplacé par Taf (Phil Lovering, ex-The X-Certs), qui s'occupera de la basse[4] - [5] Taf reste le seul membre consistant pendant les années qui suivent[2]. Disorder prend part au mouvement protest punk et devient l'un des groupes qui projettent la scène musicale punk de Bristol au début des années 1980[6].

Leur premier album, Under the Scalpel Blade, est publié en 1984. Le groupe se relocalise en Norvège au milieu des années 1980, où ils enregistrent un split album avec Kafka Prosess[7]. Le groupe se popularise en Europe, aux États-Unis, et au Japon[8]. Les rééditions de leurs anciens albums gagnent l'intérêt des fans et le groupe décide de republier en 2005, Kamikaze, considéré par AllMusic comme le meilleur album de Disorder[9].

• (en) Disorder sur Discogs