Didier Maïsto
Didier Maïsto, né le à Toulon[1], est un dirigeant d'entreprise et éditorialiste français.
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Biographie
Étudiant en lettres modernes à Aix-en-Provence, il devient ensuite pigiste au Figaro Magazine en 1989[2]. Il est ensuite attaché parlementaire du député Patrick Ollier puis du Lyonnais Marc Fraysse[3], dont il est directeur de campagne aux municipales[4]. En 1997, il est candidat du Mouvement des réformateurs (MDR) aux élections législatives, dans la deuxième circonscription du Var. Il récolte 0,72% des suffrages exprimés au premier tour[5]. En 2000, il sort son premier roman, Sexité, l'histoire d'un député du Var dont la femme effectue une transition de genre et qu'il finira par assassiner[4]. À la même période il fonde un groupe de rock baptisé Sine Qua Non[4].
Il rejoint ensuite le groupe Fiducial comme lobbyiste, démarchant les partis politiques en faveur des très petites entreprises (TPE), et tenant à jour une mesure trimestrielle de l'activité des TPE. Puis, en 2008, il devient patron du mensuel Lyon Capitale[2].
Candidat déçu à une chaîne de la télévision numérique terrestre (TNT) en 2012, il publie en 2015 La TNT, un scandale d’État, livre sur les coulisses de l'attribution des fréquences[6].
En 2018, il est un soutien du mouvement des Gilets jaunes[7] - [8] - [3].
Il est président du groupe Fiducial médias qui comprend notamment Sud Radio jusqu'en 2020[9] - [10]. Il travaille ensuite pour RT France jusqu'à la fin de 2021[11], et apporte son soutien à la chaîne lors de sa suspension en Europe à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022[12] - [13].
Très populaire sur les réseaux sociaux, il est présenté par L'Obs comme une voix des « gilets jaunes ». Le magazine qualifie son discours de « populiste et un brin complotiste »[7] ; il a notamment relayé le documentaire Hold up[14] - [15].
Publications
- Sexité, (ISBN 2-912587-42-5, BNF 037108576)
- La TNT, un scandale d'État (ill. Lefred Thouron), Lyon Capitale, , 181 p. (ISBN 978-2-9543317-3-7, BNF 45624069)
- Hé oh, on est chez nous ! : La télé française, entre no man's land et mafia d'État (ill. Lefred Thouron), Lyon Capitale, , 104 p. (ISBN 978-2-9543317-5-1, BNF 45624060)
- Passager clandestin (préf. Antoine Peillon), Au Diable Vauvert, , 304 p. (ISBN 979-10-307-0333-7, BNF 46584828)[16]
Références
- « Didier Maïsto (auteur de Passager clandestin) », sur Babelio (consulté le ).
- Brice Perrier, « A Sud Radio, Didier Maïsto, un patron de presse respecté par les gilets jaunes », sur www.marianne.net, (consulté le ).
- Laurent Telo, « Didier Maïsto, le patron de Sud Radio, se rêve en « voix du peuple » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Thierry Meissirel, « La métamorphose de Didier Maïsto », Le Progrès, .
- « Elections législatives 97. Premier tour. Var », La Croix, , p. 27.
- Michel Revol, « Le scandale de l'attribution des chaînes TNT », sur Le Point, (consulté le ).
- Caroline Michel-Aguirre, « Didier Maïsto, patron de radio et voix des « gilets jaunes » » , sur L'Obs, (consulté le ).
- Manuel Vicuña, « Didier Maïsto, le patron "jaune" de Sud Radio en 4 vidéos » , sur www.arretsurimages.net, (consulté le ).
- Aude Dassonville, « Didier Maïsto, ancien patron de Sud Radio, lance sa WebTV », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Christophe Gazzano, « Sud Radio : Le PDG Didier Maïsto quitte ses fonctions », sur ozap.com, (consulté le ).
- Vincent Guerrier, « Dans le Perche, Didier Maïsto part à la recherche de la « France oubliée » », sur actu.fr, (consulté le ).
- Vincent Guerrier, « Dans le Perche, Didier Maïsto est solidaire de ses anciens collègues de Russia Today », sur actu.fr, (consulté le ).
- Pauline Bock, « Sur RT, Didier Maïsto à la recherche des Gilets Jaunes » , sur www.arretsurimages.net, (consulté le ).
- Condé Nast, « Complotisme, fake news… « Hold up », le documentaire sur le coronavirus qui fait polémique », sur Vanity Fair, (consulté le ).
- Fabien Leboucq, « Que sait-on de la photo d’une soirée de Macron sans masque à Marseille ? », sur Libération, (consulté le ).
- Antoine Peillon, « Didier Maïsto, un «patron» en gilet jaune », sur Mediapart, (consulté le ).