Diario de la Marina
Diario de la Marina était un journal cubain conservateur, surnommé « El decano de la presse cubaine », le doyen de la presse cubaine. Il prend tour à tour position en faveur de l'esclavage, contre José Marti et les nationalistes cubains et en soutien aux régimes fascistes européens[1].
Diario de la Marina | |
Une du 3 septembre 1844. | |
Pays | Cuba |
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Langue | espagnol |
Périodicité | quotidien |
Format | berlinois |
Genre | Généraliste |
Fondateur | Nicolás Rivero |
Date de fondation | 1844 |
Date du dernier numéro | 1960 |
Éditeur | Société Diario de la Marina |
Ville d’édition | La Havane |
Site web | El Diario de la Marina |
Historia
Le Diario de la Marina a été publié pour la première fois le 16 septembre 1832 sous le nom de "El Noticioso y Lucero" (produit de la fusion du quotidien El Noticioso, fondé le 12 décembre 1813, et Lucero , fondé en 1830) par Nicolás Rivero. Il adopte le nom Diario de la Marina le 1er avril 1844[2]. Il est resté en circulation quotidienne dans l'île pendant plus de cent ans, c’est pourquoi on l'appelait "doyen de la presse cubaine". " Il était considéré comme l’un des journaux les plus influents de la République entre 1902 et 1959.
Directeurs de la publication
- Bouzas (1816-1861)
- Don Isidoro Araujo Lira (?)
- Don Dionisio Alcalá Galeano
- Jose Ruiz de Leon
- Don Fernando Fragoso
- Luciano PĂ©rez Acevedo
- Don Nicolas Rivero Muñiz
- Jose Ignacio Alonso Rivero (PĂ©pin)
- José Ignacio Rivero (Gherkin)
L'un des membres fondateurs Ă©tait l'Ă©leveur Leopoldo Gonzalez Carvajal et ZaldĂşa, marquis de Pinar del RĂo. Au XIXe siècle, le journal fait paraitre des annonces au sujet de ventes d'esclaves[3].
Aux alentours des années 1920, el Diario a commencé à publier un supplément littéraire considéré comme le plus important du pays. Il était dirigé par José Antonio Fernández de Castro. Ces belles feuilles ont été les porte-paroles du Modernisme à Cuba. Les textes de ces éminents auteurs — de l’île et d’ailleurs — ont été publiés tout au long du XXe siècle.
À en croire à ses détracteurs[4] pendant la période prérévolutionnaire, le journal soutenait Fulgencio Batista et publiait fréquemment des fausses informations sur les insurgés ; mais en vérité, le journal a toujours représenté les intérêts économiques de la puissante colonie espagnole à Cuba en sursis après l’indépendance en 1902. L’intervention puis la nationalisation de leurs propriétés par Fidel Castro, ajouté à l’exil qui s’est ensuivi de ses directeurs et auteurs, a précipité sa fin.
Au même titre que d’autres publications privées il a disparu après 1959[5]. Son dernier numéro a été publié en mai 1960 après un enterrement symbolique à La Havane[6]. Plus tard, il tente sans grand succès s’implanter à Miami en tant qu'hebdomadaire, mais après l'échec de la Baie des Cochons il s’est définitivement éteint. L'immeuble du journal est aujourd'hui le siège du Tribunal de Justice havanais.
Références
- Pierre Kalfon, Che
- (es) « Falleció José Ignacio Rivero, último director del Diario de la Marina - Cafe Fuerte », sur Cafe Fuerte, (consulté le )
- « Esclavitud - Espagnol - Pédagogie - Académie de Poitiers », sur ww2.ac-poitiers.fr (consulté le )
- « La infamia batistiana y la juventud martiana - Cuba - Juventud Rebelde - Diario de la juventud cubana », sur www.juventudrebelde.cu (consulté le )
- « historia de cuba 3 », sur aguadadepasajeros.bravepages.com (consulté le )
- « LibrĂnsula: La Isla de los Libros », sur librinsula.bnjm.cu (consultĂ© le )
Liens externes
El Diario de la Marina en la Biblioteca digital del Caribe (journal numérisé depuis 1844). El Diario de la Marina 2015, Journal en ligne.