Deng Pufang
Deng Pufang (chinois simplifiĂ© : éæŽæč ; chinois traditionnel : é§æšžæč ; pinyin : DĂšng PÇfÄng) (nĂ© le Ă Zuoquan, Jinzhong, Shanxi) est le premier fils du dirigeant chinois Deng Xiaoping et de Zhuo Lin[1].
Membre du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois 11e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d) 10e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d) 9e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d) | |
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Membre permanent du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois 10e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d) 9e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d) |
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Parti communiste chinois (depuis ) |
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Distinctions |
Pendant la révolution culturelle, à la suite d'un accident provoqué par les gardes rouges, il devient paraplégique. Il consacre depuis sa vie à améliorer les droits des personnes handicapées.
Biographie
En , Deng Pufang Ă©tudie alors la physique nuclĂ©aire dans une universitĂ© de PĂ©kin oĂč la lutte entre des factions rivales des gardes rouges fait rage. Pris Ă partie par des gardes rouges, il est enfermĂ© dans son laboratoire pris en otage ou torturĂ©, selon les versions. Puis, il est retrouvĂ© gisant au pied de l'immeuble. Officiellement, il serait tombĂ© par la fenĂȘtre. La majoritĂ© des tĂ©moignages assurent qu'il a Ă©tĂ© poussĂ© par des gardes rouges ou qu'il s'est jetĂ© dans le vide pour leur Ă©chapper[2].
Les gardes rouges lâemmĂšnent Ă lâhĂŽpital, mais le personnel, apprenant quâil sâagissait du fils du « deuxiĂšme plus grand partisan du retour au capitalisme », refuse de le soigner. Il sera alors dĂ©posĂ© dans un autre hĂŽpital oĂč il sera pris en charge aprĂšs plusieurs jours d'attente et de nĂ©gociation entre sa famille et le personnel mĂ©dical[3].
Il consacre alors son existence à la défense des handicapés en Chine. Il assurera à plusieurs reprises la présidence de la fédération chinoise des handicapés[4].
En 2003, les Nations unies lui décernent leur prix des droits de l'homme des Nations unies.
En 2008, il assure la présidence exécutive du comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin[2].
Références
- Touzi Zhongguo PĂ©kin et ses princes rouges Courrier international,
- Iseult Cornalin, « Deng Pufang, l'homme qui a mis son handicap au service des handicapés chinois », Libération, 6 septembre 2008.
- Pierre Haski, « Lâhommage au fils de Deng, victime de la rĂ©volution culturelle », Rue89, 3 mars 2008.
- Chine: Li Ruihuan et Deng Pufang réélus président honoraire et président de la FCH Le Quotidien du Peuple, 10 septembre 2003