David Pownall
David Pownall, né à Liverpool le et mort le [1], est un dramaturge et auteur de romans et de nouvelles britannique. Certaines de ses pièces ont été adaptées comme films, d'autres ont été écrites dès l'origine comme pièces radiophoniques.
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Biographie
David Pownall est né à Liverpool. Diplômé de l'Université de Keele en 1960, il a travaillé comme agent du personnel pour le groupe Ford (Ford Motor Company) à Dagenham, de 1960 à 1963. Pownall se rend ensuite en Zambie comme directeur du personnel anglo-américain jusqu'en 1969. Il y rédige plusieurs de ses premières pièces.
De retour en Angleterre pour écrire à plein temps, il devient écrivain résident du groupe de tourisme Century Theater, entre 1970 et 1972. Il est écrivain résident de la Duke's Playhouse de Lancaster, de 1972 à 1975 et produit plusieurs pièces de théâtre en collaboration avec cette troupe. Ses pièces reflètent l'environnement local, ainsi que des méditations sur les pièces de Shakespeare.
Il contribue à la fondation du Paines Plough Theatre, troupe itinérante d'abord basée à Coventry, où il était écrivain résident de 1975 à 1980. En 1977, sa pièce Richard III, deuxième partie, la première produite par Paines Plough, est présentée à l'Edinburgh Festival Fringe.
Profondément intéressé par la musique, Pownall a écrit plusieurs pièces de théâtre liées aux défis de compositeurs, à la fois en termes de créativité personnelle[2] et — dans Master Class, de 1983 — de résistance politique, dans l'Union soviétique de Staline[3].
Pownall a écrit des pièces pour la radio, ainsi que du matériel pour la performance par les enfants et les étudiants.
L'épouse de David Pownall est photographe. Le couple a donné naissance à un fils.
Distinctions
- Doctorat honorifique en lettres de l'université de Keele
- Membre de la Royal Society of Literature depuis 1976
- Prix John Whiting pour Beef (1981), pièce radiophonique
Å’uvres
- All the World Should Be Taxed (1971)
- As We Lie (1969, écrit en Zambie)
- An Audience Called Edouard (1978, pub. London: Faber and Faber, 1979)
- Babbage (2013)
- Barricade (1978)
- Beauty and the Beast (1973)
- Beef (1981)
- Black Star (1987)
- Buck Ruxton (1975)
- Crates on Barrels (1974)
- Death of a Faun (1991)
- Dreams and Censorship (2010)
- Dinner Dance (1991)
- The Dream of Chief Crazy Horse (1973)
- The Edge (1987)
- Elgar’s Rondo (1993)
- Elgar’s Third (1994) évoquant l'inachèvement de la Troisième symphonie d'Edward Elgar[3],
- Flos (1982)
- Gaunt (1973)
- Getting the Picture (1998)
- The Hot Hello (1981)
- How Does the Cukoo Learn to Fly? (1970)
- How to Grow a Guerrilla (1971)
- The Human Cartoon Show (1974)
- Innocent Screams (2009, London: Oberon Books, 2009)
- King John's Jewel (1987)
- Ladybird, Ladybird (1986)
- The Last of the Wizards (1970)
- Later (1979)
- Lile Jimmy Williamson (1975)
- Lions and Lambs (1973)
- Livingstone and Sechele (1978)
- Master Class (1983) mettant en scène Dmitri Chostakovitch, Sergueï Prokofiev et Joseph Staline[3],
- Motocar (1977)
- Music to Murder By (1976) mettant en scène les fantômes du compositeur Carlo Gesualdo et de Philip Heseltine pour affirmer, devant la critique musicale, que « tout doit être sacrifié à la musique[2] »,
- My Father's House (1991)
- Nijinsky: Death of a Faun (1991)
- Ploughboy Monday (1985)
- Pride and Prejudice (1983)
- The Pro (1975)
- Q (1965, écrit en Zambie)
- Richard III, Part Two (1977)
- Rousseau's Tale (1990)
- Seconds at the Fight for Madrid (1978)
- A Tale of Two Town Halls (1976)
- The Viewing (1987)
Bibliographie
- (en) Glenn Watkins, The Gesualdo Hex : music, myth, and memory, New York, W. W. Norton, , 384 p. (ISBN 978-0-393-07102-3)
Références
- (en) « David Pownall obituary », sur the Guardian, (consulté le )
- Glenn Watkins 2010, p. 236
- Glenn Watkins 2010, p. 349
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :