Dans une gentilhommière
Dans une gentilhommière est une nouvelle de neuf pages d’Anton Tchekhov (en russe : V ousadbe).
Dans une gentilhommière | |
Publication | |
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Auteur | Anton Tchekhov |
Titre d'origine | В усадьбе - V ousadbe
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Langue | Russe |
Parution | , dans Les Nouvelles russes no 237 |
Historique
Dans une gentilhommière est initialement publié dans la revue russe Les Nouvelles russes, numéro 237, du [1]. Cette nouvelle est également traduite en français sous le titre À la campagne[2].
Résumé
Pavel Rachévitch, veuf de petite noblesse, reçoit chez lui le juge Meyer. Il développe ses idées sur la suprématie intellectuelle de la noblesse : les sangs bleus. Il espère aussi le marier à sa fille aînée Génia, et ainsi se soulager de la gestion de son domaine et de ses dettes.
Le discours excessif de Rachévitch exaspère Meyer, mais, par politesse, il reste souper. Les deux filles de Rachévitc n’arrivent pas à stopper leur père qui dénonce maintenant les parvenus. Cela en est trop pour Meyer. Il se déclare bourgeois, donc parvenu, et quitte la maison de son hôte.
Rachévitch ne peut le retenir. Il entend ses filles critiquer son attitude et le vide qu’il a créé autour de son logis par ses propos haineux. Il se couche en constatant l’échec de sa vie et sa solitude.
Notes et références
- Dans une gentilhommière, notes page 1015, traduit par Édouard Parayre, révision de Lily Dennis, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1971 (ISBN 2 07 0106 28 4)
- Voir Dictionnaire Tchekhov, page 43, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
Édition française
- Dans une gentilhommière, traduit par Édouard Parayre, révision de Lily Dennis, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1971 (ISBN 2 07 0106 28 4).