Département du Renseignement et de la Sécurité Nationale (Afrique du Sud)

Le département nouvellement créé disposait de quatre fonctions principales . La première était d'empêcher l'infiltration de l'ANC et de sa branche militaire par des membres des services de sécurité sud-africains. [1] ^:Chp4 La deuxième consistait à recueillir des informations sur les intentions et les stratégies des gouvernements sud-africains. ^:Chp4 La troisième visait à minimiser les dommages qui auraient pu résulter de l'infiltration par des agents des services de sécurité sud-africains. ^:Chp4 Et la quatrième, aider à la reconnaissance de cibles à l'intérieur de l'Afrique du Sud qui pourraient être transformées en opérations potentielles. ^:Chp4

Entre 1969 et 1981, le département avait un statut ad hoc, avec un personnel principalement issu d' Umkhonto we Sizwe (MK), la branche militaire de l'ANC. [1] ^:Chp4 Pendant ces années, le rôle des départements était celui de la sécurité et du contre-espionnage. ^:Chp4 En 1981, un nouveau chef du Département du renseignement national et de la sécurité a été recruté, avec résidence à Lusaka, en Zambie. Le poste est revenu à Mzwai Piliso, connu pour avoir mis en place des camps de l'ANC en Angola dès 1975, abritant les recrues qui ont fui l'Afrique du Sud après les émeutes de Soweto de 1976[2]. ^:284 Son adjoint et chef du renseignement aurat été Peter Boroko (alias Peter Lesego Tshikare ), le chef de la sécurité Reddy Mazimba (alias Reddy Mampane ) et le chef de l'administration Sizakele Sigxashe . ^:285 À partir de 1981, la professionnalisation de la NAS a été officialisée avec une formation au renseignement qui a eu lieu en Union soviétique, en Allemagne de l'Est, en Libye et au Zimbabwe . ^:Chp4