DĂ©claration commune sino-portugaise sur la question de Macao
La DĂ©claration conjointe sino-portugaise sur la question de Macao, aussi appelĂ©e simplement DĂ©claration commune luso-chinoise (nom officiel et complet : DĂ©claration commune du gouvernement de la RĂ©publique portugaise et du gouvernement de la RĂ©publique populaire de Chine sur la question de Macao), est un traitĂ© international bilatĂ©ral signĂ© Ă PĂ©kin, le par AnĂbal Cavaco Silva en tant que Premier ministre du Portugal et Zhao Ziyang en tant que reprĂ©sentant du gouvernement de la RĂ©publique populaire de Chine. Elle fait suite au TraitĂ© sino-portugais de PĂ©kin du , cĂ©dant le territoire de Macao au Portugal pour 99 ans.
Elle a été paraphée à Pékin le par le représentant du Portugal, l'ambassadeur Rui Medina, et le représentant de la République populaire de Chine, le vice-ministre des Affaires étrangères, M. Zhou Nan, et approuvée par ratification par la résolution AR 25/87. Le texte de la déclaration commune, ci-jointe, a été republié dans le décret no 113, Série I, du -Supplément. Ratifié par le décret du PR 38-A/87. Publié dans le décret no 286, Série I, du . Supplément 3, et corrigé dans le décret no 23, série I, du . Enfin publié au Journal officiel de Macao no 23 - 3e du complément, en date du , déposée par les deux parties, à l'ONU, Organisation des Nations unies.
Garanties
La déclaration conjointe prévoit que Macao était un « territoire chinois sous administration portugaise » et que la rétrocession de Macao à la République populaire de Chine est prévue pour le , soit 112 ans après l'accord de concession de 99 ans. Après la rétrocession, Macao serait alors une Région administrative spéciale chinoise, avec un degré élevé d'autonomie. Dans cet accord bilatéral, ont été signés une série de compromis entre le Portugal pour Macao, en garantissant un haut degré d'autonomie et la conservation des spécificités du territoire pour 50 ans. Il s'agit notamment de la préservation de leur propre développement social, économique, financier et fiscal (basé sur le capitalisme, qui diffère du système socialiste chinois), les droits, devoirs et libertés de ses citoyens, sa propre monnaie (Pataca), de son propre système d'immigration et des frontières et de sa propre police. Ce qui signifie que la déclaration commune continue d'avoir effet jusqu'à la fin de cette période de 50 ans, et ne disparaîtra pas même après le transfert de la souveraineté du Portugal à la Chine.
Elle fait également en sorte que tous les agents administratifs et les dirigeants politiques sont des résidents permanents de Macao, et non pas des personnes et des dirigeants politiques et administratifs de l'appareil politique chinois.
Elle précise que l'autorité est, comme dans la plupart des systèmes politiques, en trois parties distinctes : l'exécutif (chef de l'exécutif de Macao et gouvernement), le législatif (Assemblée législative de Macao) et juridique (tribunaux).
Voir aussi
- Loi fondamentale de la région administrative spéciale de Macao
- Histoire de Macao
- DĂ©claration commune sino-britannique sur la question de Hong Kong
- RĂ©trocession de Hong Kong Ă la Chine
- Garnison de Macao
Lien externe
- (en) (pt) (zh) Texte intégral