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Crucifix peint (Castiglion Fiorentino)

Le crucifix de Castiglion Fiorentino est un grand crucifix peint en tempera et or sur bois, réalisé au XIIIe siècle par un maître anonyme. Il est conservé dans la pinacothèque de l'église Sant'Angelo al Cassero (it) de Castiglion Fiorentino.

Crucifix de Castel Fiorentino
Artiste
Anonyme
Date
XIIIe siècle
Type
Tempera et or sur bois
Dimensions (H Ă— L)
417 Ă— 327 cm
Localisation
Pinacothèque église sant'Angelo al Cassero, Castiglion Fiorentino (Italie)

Histoire

Le crucifix provient de l'Ă©glise San Francesco Ă  Castiglion Fiorentino (it), Ă©rigĂ©e vers la seconde moitiĂ© du XIIIe siècle. Il Ă©tait d'abord situĂ© au-dessus de l'« autel du crucifix Â» puis au-dessus de la « Porta Maggiore » (porte principale) et enfin, après 1570, dans la sacristie.

Une seule source attribue cette œuvre à Cimabue : « Nel Convento non vi ha cosa, a riserva dell’antico Crocifisso, opera di autore Cimabue, come pare, che meriti grande attenzione »[1].

Dans le passé, le crucifix a été attribué par la critique à Margaritone puis à des adeptes de Coppo di Marcovaldo.

Description

Il s'agit d'une représentation du Christus dolens.

Le Christ se doit d'être représenté mort, souffrant sur la croix (et non plus triomphant ou résigné) :

  • La tĂŞte baissĂ©e sur l'Ă©paule,
  • les yeux fermĂ©s sont absents, Ă©nuclĂ©Ă©s (orbites vides),
  • marques de douleur sur le visage,
  • la bouche est incurvĂ©e vers le bas,
  • les plaies sont saignantes (mains, pieds et flanc droit),
  • Le corps tordu dĂ©hanchĂ©, arquĂ© dans un spasme de douleur, subissant son poids terrestre,
  • schĂ©matisation des muscles et des cĂ´tes.

Le crucifix comporte des scènes annexes des extrémités de la croix (tabellone) :

  • Ă  droite : Marie
  • Ă  gauche : Jean
  • en haut en titulus l'inscription « IKC: NAZARENU REX JUD’O Â»
  • au-dessus en cimaise, Marie reprĂ©sentĂ©e en buste, levant les mains, entourĂ©e de deux anges.
  • en bas sur le soppedaneo : une figure fĂ©minine (probablement Marie-Madeleine)
  • les flancs latĂ©raux du Christ sont Ă  fond dorĂ©.
  • le clipeus est manquant[2]

Notes et références

  1. Nicola Papini, fin XVIIIe siècle, carta 523, conservée aux archives de la basilique des Saints-Apôtres, Rome.
  2. Voir article de Il Sole 24 Ore cité en liens externes

Liens externes

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