Accueil🇫🇷Chercher

Crainquebille

Crainquebille, d'abord paru sous le titre L’Affaire Crainquebille, est une longue nouvelle de 110 pages d'Anatole France, parue en 1901, avec des illustrations de Steinlen, gravées sur bois, entre autres par Ernest Deloche et Pierre Gusman[1].

Crainquebille
Image illustrative de l’article Crainquebille
Page de titre de l'édition originale illustrée par Steinlen.
Publication
Auteur Anatole France
Titre d'origine
L'Affaire Crainquebille
Langue Français
Parution Drapeau de la France France, 1901
chez l'éditeur Édouard Pelletan

L'Ĺ“uvre est une critique d'une institution judiciaire aveugle et inhumaine qui pousse, en multipliant les injustices, les pauvres gens au crime.

Résumé

Crainquebille, un marchand de quatre-saisons estimé dans son quartier, est un jour condamné à une peine de prison pour avoir prétendument insulté un agent de police qui lui avait intimé l'ordre de circuler alors qu'il servait une cliente. À sa sortie, il est rejeté par ses clientes, et devient rapidement aigri. Il se met à boire, délaisse sa clientèle et finit par tenter de retourner derrière les barreaux.

Particularité de l'œuvre

  • « Mort aux vaches ! » : cette expression qui apparaĂ®t dans la nouvelle vient de la guerre franco-prussienne de 1870 pendant laquelle les guĂ©rites des gardes-frontières allemands Ă©taient surmontĂ©es de l’inscription Wache, « garde, sentinelle » en allemand. Par extension et francisation, Wache est devenu vache et servait Ă  l'origine Ă  insulter les Allemands, puis la police et les gendarmes. Elle est devenue un slogan anarchiste Ă  partir des annĂ©es 1890 et est symbolisĂ©e par trois points tatouĂ©s en triangle entre le pouce et l’index sur la main de certaines personnes incarcĂ©rĂ©es[2].. D'autres Ă©tymologies de l'expression sont souvent Ă©voquĂ©es, l'Ă©poque d'Henri IV oĂą celui-ci aurait assiĂ©gĂ© Paris. Ses Ă©tendards arborant deux vaches, les Parisiens créèrent l'injure. Les ruades inattendues de la vache. Le ceinturon en cuir de vache des gendarmes selon la Liste d'idiotismes animaliers français .

Extrait

  • « La mĂ©thode qui consiste Ă  examiner les faits selon les règles de la critique est inconciliable avec la bonne administration de la justice. Si le magistrat avait l’imprudence de suivre cette mĂ©thode, ses jugements dĂ©pendraient de sa sagacitĂ© personnelle, qui le plus souvent est petite, et de l’infirmitĂ© humaine, qui est constante. »

Adaptations

Au cinéma
À la télévision

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.