Coupe d'argent de Michel Bréal
La coupe d'argent de Michel Bréal est le trophée décerné à Spyridon Louis, vainqueur du marathon des premiers Jeux olympiques modernes organisés à Athènes, en 1896[1]. La coupe est conçue par le Français Michel Bréal, qui est celui qui a eu l'idée originale d'inclure une course de marathon aux Jeux olympiques[2].
La coupe est en argent pur. Sur la partie supérieure de la Coupe, on trouve l'inscription "JEUX OLYMPIQUES 1896, TROPHÉE DU MARATHON DONNÉ PAR MICHEL BREAL"[3] - [4]. La surface restante de la coupe possède une décoration en relief représentant des oiseaux et des plantes aquatiques, qui étaient connus pour exister dans les terres marécageuses de Marathon dans les temps anciens.
Michel Bréal souhaite donner à la coupe une signification symbolique et relier les Jeux olympiques antiques aux modernes. Aujourd'hui, la coupe appartient à la Stavros Niarchos Foundation, qui l'a acquise lors d'une vente aux enchères organisée le 18 avril 2012 par Christie's à Londres[5] - [6] - [7]. Une délégation de la municipalité de Maroússi, la ville natale de Spyridon Louis, participe à la vente aux enchères. La coupe est vendue par le petit-fils du marathonien, qui porte le même nom.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Breal's Silver Cup » (voir la liste des auteurs).
- ΚΥΠΕΛΛΟ ΣΠΥΡΟΥ ΛΟΥΗ.
- (en) Hans W. Giessen, « The “Inventor” of the Marathon race: Michel Bréal », Journal of Olympic History, , p. 9 (lire en ligne [PDF])
- « Το κύπελλο Bréal τού Σπύρου Λούη και η ελληνική κληρονομιά των Ολυμπιακών Αγώνων », Stavros Niarchos Foundation, (consulté le )
- « Μουσείο Ακρόπολης. » [archive du ] (consulté le )
- (en-GB) « London 2012: Olympic 1896 marathon winner's cup sold for nearly £550,000 », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Nick Glass, « Iconic Olympic cup returns home to Greece for record price at auction », sur CNN (consulté le )
- (en) « Marathon cup from 1896 sets Olympics auction record », Reuters, (lire en ligne, consulté le )