Le coup parallèle, ou coup de (la) girouette[1] - [2] - [3], est une combinaison élémentaire du jeu de dames
dans laquelle le sacrifice d'un pion donne à l'adversaire le choix entre deux prises aboutissant au même résultat. Ce choix illusoire dessine un motif symétrique d’où l’appellation de coup parallèle.
Principe du coup parallèle
Le pion déclencheur vient au contact de deux pièces adverses alignées sur une rangée, ou sur une colonne, et ayant une case vide derrière elles.
Quelle que soit la prise choisie par l'adversaire, les cases de départ et d'arrivée de la rafle sont les mêmes, ainsi que les pièces capturées.
Compte tenu des prises offertes, le pion rafleur a besoin d'ĂŞtre soutenu dans les deux directions, soit par le bord du damier, soit par deux pions de soutien.
L'un de ces deux pions de soutien peut appartenir à l'adversaire, voire très exceptionnellement les deux.
Il s'agit alors d'une variante appelée coup de la girouette, avec trois ou quatre possibilités de prendre un seul pion[4] - [5] - [6].
Le coup parallèle est souvent précédé par l'élimination de pions gênants ou par le placement des pièces adverses. C'est un coup qui s’envisage fréquemment en partie et dans de nombreux secteurs du damier.
Une variante plus éloignée, appelée coup Ghestem[7], amène le pion déclencheur à l'aide d'une prise. La rafle n'intervient pas directement après que l’adversaire ait choisi un côté pour prendre, mais à l'issue d'une combinaison.