Le coup Napoléon est une combinaison de base du jeu de dames, souvent spectaculaire, qui doit son nom à Napoléon Ier.
Bicorne de Napoléon Ier
La dénomination de ce coup viendrait de l'analogie de forme entre la rafle finale et le bicorne[1]. Comme il est reconnu que Napoléon jouait aux dames, notamment à Sainte-Hélène avec Albine de Montholon[2], la paternité de ce coup lui est parfois attribuée[3], sans être historiquement établie[4].
Principe du coup Napoléon
Principe de base du coup Napoléon
29-23 (18x29) 28-22 (17x28) 26-21 (16x27) 31x4 B+
(18x29) 28-22 (17x28) 26-21 (16x27) 31x4 B+
28-22 (17x28) 26-21 (16x27) 31x4 B+
(17x28) 26-21 (16x27) 31x4 B+
26-21 (16x27) 31x4 B+
(16x27) 31x4 B+
31x4 B+
Gain des Blancs.
Chemin emblématique de la rafle.
Le mécanisme déclencheur est unanimement décrit comme un coup direct en forme renversée avec d'abord le placement du deuxième chaînon de la rafle puis du premier[5] - [6], et sur le fait que le chemin de rafle des trois premiers pions est toujours en zigzag.
Certains auteurs n'évoquent pas le bicorne comme figure emblématique de la rafle et incluent dans le mécanisme combinatoire un envoi à dame, ou un envoi en lunette fermée, puis un coup de rappel pour la mise en place du deuxième chaînon[7] - [2].
Lorsque la rafle n'est que de trois pions, on parle du « petit coup Napoléon »[8].
Julien Lanfrey, Daniel Lanfrey, « Le coup Napoléon », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
Luc Guinard, Les Dames: le jeu des combinaisons, éd. du Rocher, 1984 (rééd. 1995), 264 p. (ISBN9782268019857).
René Polydor, Pour mieux jouer aux Dames, Bornemann, 1991, 5ème édit., 78 p. (ISBN2851822292)
Claude Fougeret (en collaboration avec Pierre Lucot, Germain Avid, Jean Gamen, Johann Friedrich Moser), Incroyable... mais vrai - les blancs jouent... et gagnent : Répertoire des coups au jeu de dames, Claude Fougeret, , 20 p..
Henri Macaux, Le jeu de dames, Hatier, , 128 p. (ISBN2218067234).