Convolvulus scoparius

Les tiges chlorophylliennes portent des petites feuilles sessiles, caduques, filiformes et appressées aux tiges, donnant un aspecte qu ipeut faire penser au genêt.

L’espèce a été décrite par Carl von Linné le Jeune en 1782[3].

Il s’agit d’un arbuste mesurant jusqu’à 2 mètres dont les tiges chlorophylliennes et les petites feuilles sessiles, caduques, filiformes et appressées aux tiges[4] donne un aspect qui peut faire penser au genêt[5]. Les parties végétatives sont glabres ou pileuses peu épaisses. Les feuilles, sessiles et caduques, mesurent 0,5-4,5 × 0,1 mm et sont filiformes, aiguës, entières.

Les inflorescences terminales ou axillaires comportent des petites fleurs blanches.

Les fleurs sont groupées en inflorescences de 1 à 5-6 fleurs : des cymes pédonculées, terminales et axillaires. Les pédoncules mesurent de 2 à 7 (parfois 11) mm, et sont pubescents. Les bractéoles mesurent 2-3 × 1 mm, et sont lancéolées, acuminées, avec une base embrassante, apposées sur le calice, pubescentes. Les pédicelles mesurent de 3 à 7 mm, et sont trapus et pubescents. Les sépales externes mesurent 4-6 × 2-2,5 mm, et sont largement oblongs et mucronés. Les sépales intérieurs sont obovaux, rétrécis brusquement à un apex mucroné. La corolle mesure de 1 à 1,2 cm de long, et elle est blanche ou rosée, profondément lobée, avec des bandes médiopétalaires pileuses. L’ovaire et pileux. Le style est pileux, et divisé 3-4 mm au-dessus de la base. Les stigmates mesurent environ 3 mm. La capsule n’a pas été observée mais elle est vraisemblablement pileuse[4].

Cette espèce a pour synonymes :

• synonymes homotypiques :
  • Breweria scoparia (L.f.) Lindl.[1] - [2] ;
  • Rhodorhiza scoparia (L.f.) Webb[1] - [2] ;
  • Rhodoxylon scoparium (L.f.) Raf.[1] - [2] ;
• synonyme hétérotypique :
  • Convolvulus benehoavensis Bolle[1] - [2].

Convolvulus scoparius var. virgatus (Webb & Berthel.) Choisy in A.P.de Candolle, Prodr. 9: 404 (1845) est un synonyme de l’hybride Convolvulus ×despreauxii[1].

Image satellite légendée des îles Canaries.

L’espèce est endémique des îles Canaries[1], en particulier sur les cinq îles les plus à l’ouest : Gran Canaria, Tenerife, La Palma, La Gomera et El Hierro[4].

Convolvulus scoparius peut s’hybrider avec Convolvulus floridus, une autre espèce endémique des îles Canaries, pour donner l’hybride Convolvulus ×despreauxii[5].

• (en) Référence BioLib : Convolvulus scoparius L.f. (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence Catalogue of Life : Convolvulus scoparius L. fil. (consulté le 26 décembre 2020)
• (fr+en) Référence GBIF : Convolvulus scoparius L.f. (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence GRIN : espèce Convolvulus scoparius L.f. (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence IPNI : Convolvulus scoparius L.f. (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence Kew Garden World Checklist : Convolvulus scoparius L.f. (1782) (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence NCBI : Convolvulus scoparius L.f. (taxons inclus) (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence The Plant List : Convolvulus scoparius L.f. (source : Tropicos.org) (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence Tropicos : Convolvulus scoparius L.f. (+ liste sous-taxons) (consulté le 19 mai 2020)
• (en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023