Contrat de vie commune
En droit québécois, un contrat de vie commune est un contrat entre conjoints de fait qui veulent régler les aspects financiers de leur vie commune tout en choisissant de ne pas se marier.
Un contrat de vie commune peut contribuer Ă Ă©viter la ruine Ă©conomique pour certains conjoints de fait en cas de rupture, qui n'ont pas les mĂȘmes protections et recours que les personnes mariĂ©es en vertu des rĂšgles du Code civil du QuĂ©bec, tels que le patrimoine familial, la sociĂ©tĂ© d'acquĂȘts, le paiement compensatoire, la prestation compensatoire, le partage inĂ©gal, l'attribution de propriĂ©tĂ©, l'attribution de bail, les devoirs des Ă©poux, le recours personnel entre Ă©poux, la protection de la rĂ©sidence familiale, l'obligation alimentaire entre conjoints, la somme globale, la survie de l'obligation alimentaire, la pension provisoire, la provision pour frais, le devoir d'information rĂ©ciproque, les recours successoraux et les recours de la Loi sur le divorce, entre autres.
Le contrat de vie commune est souvent vu comme Ă©tant une particularitĂ© de la culture quĂ©bĂ©coise parce que les autres provinces canadiennes prĂ©voient un mariage de fait aprĂšs un certain nombre d'annĂ©es, et la question de stipuler des protections contractuelles pour les conjoints de fait ne s'est jamais posĂ©e de la mĂȘme façon qu'elle s'est posĂ©e au QuĂ©bec.
Contenu
Selon le site web d'information juridique Inform'elle, le contrat de vie commune peut contenir les informations suivantes [1]:
« Plus précisément, il peut entre autres :
Préciser la valeur exacte des avoirs de chacun :
- Faire une liste de tous les biens
- Indiquer leur valeur
- Indiquer le nom du propriétaire
Préciser la contribution de chacun :
- Les charges du ménage
- La responsabilité de chacun face aux dettes et dépenses
Prévoir les modalités en cas de rupture :
- Prévoir une pension alimentaire pour conjoint
- Prévoir le partage de la Régie des rentes du Québec sans le consentement du conjoint
- Prévoir le partage des biens
- Ănoncer le mĂ©canisme de partage de la rĂ©sidence familiale »