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Comte de Huntingdon

Comte de Huntingdon est un titre de noblesse créé plusieurs fois dans la pairie d'Angleterre. Le comte ne possède aucun titre subsidiaire, mais son fils aîné utilise le titre inventé de vicomte Hastings. Le siège familial de la présente lignée est à Hodcott House, près de West Ilsley dans le Berkshire.

Histoire du titre

En 1065, le Northumberland se révolta contre Tostig Godwinson, et le comté passa à Morcar. La partie basse du comté fut donnée à Waltheof. Il devint donc comte de Huntingdon.

Aux XIe et XIIe siècles, le titre de comte de Huntingdon comprenait les comtés de Huntingdon, Northampton, Bedford et Cambridge.

Waltheof fut le dernier comte anglo-saxon, maintenant sa position pendant dix ans après la conquête normande. Après la bataille de Hastings en 1066, il se soumit à Guillaume le Conquérant, mais ses comtés lui furent confisqués en 1067. Quand Sven II de Danemark envahit le nord de l'Angleterre en 1069, il se joignit à lui et prit part à l'attaque sur York.

Waltheof se soumit à nouveau après le départ des Danois en 1070, et le Conquérant, espérant acheter sa loyauté, lui fit épouser Judith, sa nièce. Ses comtés lui furent rendus, et en 1072, il devient en plus comte de Northumbrie, remplaçant Gospatrick.

En 1075, Waltheof se joignit à une conspiration contre le Conquérant, avec les comtes de Norfolk et Hereford. Mais rapidement il se repentit auprès de l'archevêque Lanfranc, et ensuite à Guillaume lui-même. De retour en Angleterre avec le roi, il fut arrêté, et fut condamné à mort. Le , il fut décapité à St. Gilles Hill près de Winchester.

Maud, la fille de Waltheof, épousa Simon de Saint-Lis, qui fut comte, peut-être en droit de sa femme. Il partit deux fois en pèlerinage, et Maud assura donc la gestion du comté en tant que comtesse. À la mort de ce dernier, elle épousa le futur David Ier d'Écosse. Quand sa mère décéda en 1130-1131, Simon II de Saint-Lis n'hérita pas d'elle, son beau-père David Ier s'étant approprié son héritage.

En 1136, lors des négociations du traité de Durham, Henry de Northumberland prêta serment au roi Étienne d'Angleterre et reçut en récompense le titre de comte de Huntingdon que son père David Ier tenait jusque-là. À cette époque, le titre de comte de Huntingdon incluait aussi le Northamptonshire, le Bedfordshire et le Cambridgeshire. À l'été 1141, quand les relations diplomatiques avec l'Écosse furent rompues, Simon II de Saint-Lis récupéra le titre et l'honneur de Huntingdon. Il avait probablement tenu l'honneur et le comté quand ils avaient été temporairement repris à Henry de Northumberland entre et . Quoi qu'il en soit, son statut de comte reste une source de confusion. Il a été argumenté par R. H. C. Davis que le titre de comte de Northampton avait été détaché du titre de comte de Huntingdon en 1136, mais il est probable que Northampton et Huntingdon désigne en fait la même chose.

En 1153, Simon III, fils de Simon II de Saint-Lis, n'hérita pas le titre de son père. Il hérita des honneurs, mais le titre revint au futur Malcolm IV d'Écosse.

En 1175, Simon III se vit enfin accorder, par Henri II (roi d'Angleterre), le titre de comte héritage de son père. Ce comté venait d'être confisqué à Guillaume Ier d'Écosse, à la suite de sa participation dans la rébellion des fils d'Henri II.

Première création (1065)

Le titre est confisqué.

Deuxième création (1337)

  • 1337-1354 : William de Clinton (en) (1304–1354), comte de Huntingdon. Son sceau (rond, diamètre 30 mm) qui présente un écu à six trèfles sous un chef chargé de deux étoiles dans une rosace contenant six lionceaux, est appendu à un traité entre les rois de France et d'Angleterre en date du [1].

Troisième création (1377)

Quatrième création (1388)

Cinquième création (1471)

Titre abandonné en 1475 en recevant le titre de marquis de Dorset.

Sixième création (1479)

Il doit rendre son titre de Pembroke pour celui de comte de Huntingdon en 1479.

Septième création (1529)

Voir aussi

Notes et références

  1. André Plaisse, La grande chevauchée guerrière d'Édouard III en 1346, Cherbourg, Éditions Isoète, , 111 p. (ISBN 2-905385-58-8), p. 64.
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