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Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel

La COmmission Technique d'Orientation et de REclassement Professionnel (ou COTOREP) est une ancienne institution française.

La COTOREP est devenue en 2006 la CDAPH par fusion avec la commission départementale d'éducation spéciale (CDES). La CDAPH fait partie de la MDPH.

Sa fonction

Créée en 1975 (Loi d'orientation no 75-534 du [1]), la Cotorep gérait les problèmes liés au handicap et notamment à la réinsertion professionnelle des handicapés. Elle était présente dans chaque département et dépendait du Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

Avec la Loi nº 2005-102 du [2] pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la COTOREP disparaît.

À partir de janvier 2006, la Maison départementale des personnes handicapées[3] intègre la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH[4]). C'est dans cette nouvelle instance que se prennent les décisions de compensation (humaine / technique), de prestations (le plus souvent financières[5]) et d'orientations en faveur des personnes handicapées.

Elle se base pour cela sur l'évaluation des besoins de compensation du handicap, réalisée par une équipe pluridisciplinaire mise en place par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), et tient compte des souhaits exprimés par la personne handicapée ou son représentant légal[6], dans son projet de vie.

Travailleur handicapé

Les salariés Cotorep bénéficiaient d'une part de quota pour l'emploi. Par exemple le service du courrier d'une grande entreprise française comprend le plus souvent des personnes handicapées physiques et mentales. D'autre part les salariés Cotorep bénéficiaient d'aménagements de leur espace de travail, par exemple un cadre dirigeant aveugle a, à sa disposition des logiciels de synthèse vocale (pour lire).

En 2006, les « travailleurs Cotorep » deviennent les « travailleurs handicapĂ©s (TH) ». Le rĂ©gime juridique devient la « Reconnaissance de la QualitĂ© de Travailleur handicapĂ© (RQTH) », dans le cas gĂ©nĂ©ral (secteur privĂ©). Alors que le code du travail s'applique Ă  l'ensemble des travailleurs (secteurs privĂ© et public), il n'est pas clair pourquoi la fonction publique dispose de son propre rĂ©gime.

Dans le cas du secteur public, les « travailleurs handicapĂ©s (TH) » sont appelĂ©s les travailleurs « bĂ©nĂ©ficiaires de l'obligation d'emploi (BOE) Â», au titre de l'article L. 5212-13 du code du travail[7].

Cette dernière dĂ©nomination met en valeur la discrimination positive, mais cette dĂ©nomination est toutefois malheureuse car il y a confusion entre « obligation de travail Â» et « droit au travail » (sur le modèle du droit au logement opposable). Par ailleurs, il peut mĂŞme y avoir confusion entre cette « obligation de travail » et la dĂ©claration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapĂ©s, des mutilĂ©s de guerre et assimilĂ©s, au titre des mĂŞmes articles L 5212-1 et suivants du Code du Travail, qui s'appliquent donc Ă  l'ensemble des travailleurs (secteurs privĂ© et public).

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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