Collège d'enseignement général
Le collège d’enseignement général (ou CEG) était une filière d’enseignement scolaire en France de 1960[1] (entrée en vigueur de la réforme Jean Berthoin) disparue en 1977 avec l’entrée en vigueur de la loi Haby (1975).
En vertu de l'article 28 du décret no 59-57 du , le collège d’enseignement général dispense un « enseignement général court », aussi appelé moderne court, qui comprend deux années de cycle d’observation, communes à l’enseignement général long et à l’enseignement technique suivies de trois années d’enseignement spécifique[2].
Les collèges d’enseignement général ont été constitués soit par transformation d’anciens cours complémentaires, soit par la constitution de « groupes d’observation dispersés » (GOD) associés à des écoles primaires, à raison d’un au moins par canton[3].
En 1963 est institué un « premier cycle » de quatre ans (de la 6e à la 3e) qui regroupe l’enseignement général long et court, ainsi que des « classes de transition » pour les élèves ne pouvant suivre le cycle d’observation sans avoir atteint l'âge de fin de l'instruction obligatoire. Cette réforme, mise en œuvre par le décret no 63-793 du , crée des collèges d’enseignement secondaire (CES) comportant, eux, des sections classiques, moderne (long et court) et transition-pratique (les CEG, eux, ne comportant pas de filière classique). Les collèges d’enseignement général ont été organisés par le décret no 64-1019 du .
La loi Haby de 1975 crée un « collège unique » sur la base des CEG et des CES.
Notes et références
- « Mise en place et réformes - Le collège unique de 1975 aux années 2000 - Dossiers - La Documentation française », sur ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le ).
- « Fac-similé JO du 07/01/1959, page 00428 », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- A. Prost, « Jean Capelle : profil d’un réformateur », dans Id., Regards historiques sur l’éducation en France (XIXe – XXe siècles), p. 81-84.