Code Soleil

Celui-ci, originaire du Puy-de-Dôme, membre du parti radical-socialiste, chef de bureau au ministère de l'Instruction publique, était chargé des conférences de législation scolaire[2] aux Écoles normales supérieures de Fontenay et de Saint-Cloud, où étaient alors formés les professeurs des écoles normales d'instituteurs. Il a participé à la rédaction du Code Soleil de la première édition jusqu'à son décès en 1961.

Il était imprimé annuellement depuis 1923 par Sudel (Société universitaire d'éditions et de librairie[3]), éditions du Syndicat National des Instituteurs[4].

La première partie, intitulée « Morale professionnelle », constituait la base des cours de morale dans les écoles normales. Elle fut abandonnée en 1979, le SMI considérant que le texte était marqué par une certaine obsolescence[5].

Depuis la 62^e édition (2005), il existe une version sous forme de cédérom.

Il se présente comme « le guide indispensable officiellement recommandé aux élèves-maîtres et élèves-maîtresses des Écoles normales », l’exposé méthodique et pratique sur tout ce qu’un maître a besoin de savoir sur sa fonction[6]. Dans le contexte encore récent à l'époque, de la guerre scolaire, il abordait question de la laïcité.

La partie « Morale professionnelle », écrite par André Ferré[7], abordait les points suivants[8]:

• La vocation, soulignant les notions d'appel, de mission et d'état de vie. L'instituteur y est qualifié de prophète missionnaire.
• La culture personnelle.
• La maîtrise de soi.
• La conscience professionnelle.
• Le droit de grève.
• La vie privée de l’instituteur.
• Rapports avec la population.
• Devoirs envers les élèves : aimer les enfants.