Claud Hamilton

Il est le deuxième fils de James Hamilton (vicomte Hamilton), le fils aîné de John Hamilton (1er marquis d'Abercorn). Sa mère est Harriet Douglas, fille de l'honorable John Douglas, fils cadet de James Douglas (14e comte de Morton). James Hamilton (1er duc d'Abercorn), est son frère aîné [1]. Il fait ses études au Harrow et à Trinity College de Cambridge.

Il siège comme député du comté de Tyrone de 1835 à 1837 et de nouveau de 1839 à 1874 [1]. Lorsque les conservateurs sont arrivés au pouvoir en février 1852 sous le comte de Derby, Hamilton est admis au Conseil privé et nommé trésorier de la maison, poste qu'il occupe jusqu'à la chute du gouvernement en décembre 1852. Il occupe le même poste sous Derby de 1858 à 1859. Lorsque Derby est devenu premier ministre pour la troisième fois en 1866, Hamilton est promu vice-chambellan de la maison, poste qu'il conserve jusqu'en 1868, la dernière année sous la présidence de Benjamin Disraeli Il pouvait parler couramment et bien sur presque tous les sujets pendant une durée indéterminée. Un de ses discours a duré quatre heures et vingt minutes, l'un des plus longs à ce jour à la Chambre des communes [2].

Hamilton épouse Lady Elizabeth Proby, fille de Granville Proby (3e comte de Carysfort), le 7 août 1844. Ils ont un fils et trois filles. L'épouse d'Elizabeth Hamilton est la traductrice du français vers l'anglais de «Louis Pasteur: sa vie et son temps» par le gendre de Pasteur [3]. Son fils unique, Douglas Proby (en), est devenu soldat et député tandis que son petit-fils Richard est créé baronnet en 1952. Une fille, Louisa Hamilton, épouse le physicien John Tyndall. Hamilton est décédée en juin 1884, à l'âge de 70 ans. Lady Elizabeth lui a survécu de seize ans et est décédée en juin 1900 [1].

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• Ressource relative aux beaux-arts :
  • (en) National Portrait Gallery
• Ressource relative à la vie publique :
  • (en) Hansard 1803–2005