Clara Fraser
Clara Fraser ( - ) est une féministe et politicienne socialiste américaine. Elle co-fonda et dirigea le Freedom Socialist Party (Parti Socialiste de la Liberté) et Radical Women (Femmes Radicales).
Clara Fraser | |
Biographie | |
---|---|
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Los Angeles |
Date de décès | |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti socialiste d'Amérique Parti socialiste des travailleurs Freedom Socialist Party |
Père | Samuel Goodman |
Mère | Emma Goodman |
Conjoint | Richard S. Fraser |
Enfants | 2 |
Diplômé de | Université de Californie |
Profession | Électricienne |
Biographie
Jeunesse
Clara Fraser est née de parents juifs, immigrants, de la classe ouvrière à Los Angeles. Son père, Samuel Goodman, était camionneur. Sa mère, Emma Goodman, fabriquait des vêtements et plus tard travailla comme agent commercial à la International Ladies' Garment Workers' Union. Fraser rejoint le groupe junior du Parti socialiste d'Amérique de son école.
En 1945, après avoir obtenu son diplôme à l'Université de Californie en littérature et éducation, Fraser rejoint les idées de Leon Trotsky, qui fait campagne contre le Stalinisme. Elle rejoint le Parti socialiste des travailleurs trotskistes cette année-là . En 1946, elle déménage she moved to the Nord-Ouest Pacifique pour aider à construire la branche de son parti à Seattle.
En tant qu'électricienne, Fraser participe à la grève de Boeing de 1948. Lorsque le syndicat a reçu une injonction d'interdiction de grève, elle a rassemblé une brigade de mères et elles ont marché en ligne avec des poussettes. Après la grève, Boeing l'a renvoyé et l'as mise sur la liste noire du FBI qui l'as poursuivi pendant une décennie.
Dans les années 1950 et 1960, Fraser resta active dans le monde du travail, milita pour la fin de la ségrégation raciale, et s'opposa à la guerre du Vietnam. Elle travailla avec son mari de l'époque, Richard S. Fraser, dans le développement de l'intégration révolutionnaire, ce qui explique l'interdépendance des luttes pour le socialisme et la liberté afro-américaine et fit valoir l'importance clé du leadership noir à la classe ouvrière américaine[1].
Le Parti socialiste des travailleurs soutenait Nation of Islam. La branche de Seattle local conduisit une longue campagne pour essayer de gagner le parti national à son point de vue. Une répression sur la démocratie interne du parti mena cet effort à une impasse. Fraser est co-auteur de la critique de la branche de la dégénérescence politique et organisationnelle du Parti socialiste des travailleurs dans une série de documents qui ont été re-publié sous le titreCrisis and Leadership (Seattle: Red Letter Press, 2000).
FĂ©ministe Socialiste
La branche de Seattle quitta le Parti socialiste des travailleurs en 1966 et commença le Freedom Socialist Party, fondé sur un programme mettant l'accent sur le rôle de leadership des personnes défavorisées dans la réalisation de progrès pour toute l'humanité.
En 1967, Clara Fraser forma Radical Women, aux côtés de Gloria Martin et d'une jeune femme de New Left. Les ambitions du parti était d'apprendre le leadership aux femmes ainsi que des compétences théoriques et la conscience de classe.
En 1973, Fraser commença son travail à Seattle City Light, un utilitaire de propriété publique. En tant qu'entraîneur et coordinateur d'éducation, elle était chargée d'élaborer un programme pour former les femmes électriciennes.
Licenciée en 1974, Fraser déposa immédiatement une plainte pour discrimination et sexisme. Après une bataille de 7 ans, Fraser sortit victorieuse avec une décision qui affirmait le droit des travailleurs à s'élever contre leurs employeurs et à s'organiser eux-mêmes. Elle retourna à son ancien travail à « City Light » au moment où des révoltes éclatèrent quant au rôle des femmes dans les métiers non traditionnels. Fraser rejoignit d'autres femmes de terrain et dans les bureaux, et forma une nouvelle organisation pour combattre les discriminations de sexe et de race : « The Employee Committee for Equal Rights at City Light » (CERCL).
En 1984, un ex-membre du FSP nommé Richard Snedigar intenta un procès pour harcèlement contre Fraser, contre sept autres chefs de partis, et contre l'organisation tout entière. Ce cas sera connu sous le nom de « Freeway Hall Case ».
Snedigar voulait récupérer un don substantiel qu'il avait fait quelques années avant pour fonder un quartier général après que le parti ait été expulsé de sa base à Freeway Hall. Il demanda également un procès-verbal, la liste de membre et les noms des contributeurs. À un moment, Fraser et les avocats du parti furent condamnés à la prison pour refus de divulgation des informations financières, mais leurs peines ont été suspendues et, finalement, annulées. Le FSP poursuivit ce cas à la Cour suprême des États-Unis, où l'avocat des libertés civiles Leonard Boudin argumenta que le droit au secret est un élément essentiel de l'expression de la liberté. Le FSP a finalement donné raison en 1992.
Clara Fraser était mère de 2 garçons.
Références
- http://www.redletterpress.org Revolutionary Integration: A Marxist Analysis of African American Liberation