Charte de Venise
La Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, dite charte de Venise, est un ensemble d'orientations qui fournit un cadre international pour la préservation et la restauration des objets et des bâtiments anciens. Elle a été approuvée par le IIe Congrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques, réuni à Venise du 25 au .
Cette charte impose en particulier « que l’on restaure les monuments historiques dans le dernier état connu »[1].
Présentation
Son concept d'« authenticité » est réévalué en 1994 par le Document de Nara sur l'authenticité pour s'adapter à la réalité du patrimoine japonais.
À la réunion de l'ICOMOS du 7 novembre 1995 à Naples, le rapporteur de la charte de Venise, Raymond Lemaire, lançait cette interrogation : « Faut-il revoir la charte de Venise[2] ? ».
Notes et références
- « Tollé politique après le dérapage du représentant de Macron sur le chantier de Notre-Dame de Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Raymond Lemaire, Faut-il revoir la charte de Venise ? [PDF], 1995.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Matthew Hardy, The Venice Charter Revisited : Modernism, Conservation and Tradition in the 21st Century, Cambridge Scholars Publishing, , 830 p. (ISBN 9781847186881).
Articles connexes
- Charte d'Athènes
- Charte de Washington
- Conseil international des monuments et des sites
- Cesare Brandi, Théorie de la restauration, acteur de cette charte et inventeur du tratteggio, technique de restauration des peintures à fresque.
- Document de Nara sur l'authenticité
Liens externes
- Version française intégrale de la Charte de Venise sur le site de l'ICOMOS
- Charte de Venise : site détaillé sur la Charte de Venise avec préambule et tous les 16 articles dans 7 langues ainsi que sur un modèle complémentaire en ce qui concerne les constructions dans l'existant et dans des contextes historiques (partiellement en français).