Accueil🇫🇷Chercher

Charles Schulz

Charles Monroe Schulz, plus connu sous le nom de Charles M. Schulz, né le à Minneapolis et mort le à Santa Rosa, est un auteur de bande dessinée américain, spécialisé dans le comic strip. Il est notamment connu pour sa série Peanuts, publiée de 1950 à 2000.

Charles M. Schulz
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
Charles Monroe Schulz
Surnom
Sparky
Nationalité
Formation
Art Instruction Schools (en)
Central High School (en)
Activités
Père
Carl Schulz (d)
Mère
Dena Schulz (d)
Conjoints
Joyce Halverson (d) (de Ă  )
Jean Forsyth Clyde (d) (de Ă  )
Ĺ’uvres principales
signature de Charles Schulz
Signature
Plaque commémorative

Biographie

Enfance

Schulz en 1993.

Charles Monroe Schulz, fils d'un Allemand et d'une Norvégienne émigrés aux États-Unis, naît à Minneapolis dans le Minnesota aux États-Unis. Il grandit dans un foyer aimant, protecteur et passionné de bandes dessinées. Il est surnommé Sparky par son oncle, en hommage à Sparkplug, célèbre cheval de la BD Barney Google. Dès son plus jeune âge, le petit Charles, montre un talent certain pour le dessin, don particulièrement encouragé par sa mère.

Études, guerre et débuts

Ses parents l'inscrivent par correspondance, en 1940, à la Federal School of Art. Lorsque trois ans plus tard il obtient son diplôme, deux événements bouleversent sa vie : il est immédiatement appelé sous les drapeaux pour aller combattre en Europe et sa mère meurt d'un cancer. À son retour, il décide de tenter sa chance dans l'édition : il postule avec succès à Timeless Topix (maison d'édition catholique) puis travaille pour son ancienne école de dessin, devenue depuis l'Art Instruction School.

Parallèlement à ses activités professionnelles, il adresse à un quotidien de Saint Paul les premières planches d'une BD nommée Li'l Folks - l'histoire d'une bande de gamins aux proportions déformées.

Succès

United Feature Syndicate propose à Schulz la publication de Li'l Folks dans des quotidiens nationaux dès 1950 mais impose, un peu par hasard, le nom de Peanuts à un auteur scandalisé. En 1952, le premier recueil des aventures du « bon vieux Charlie Brown » paraît. Très vite, les professionnels reconnaissent les qualités de la série et Schulz recevra à deux reprises, entre autres récompenses, le prix Reuben de la National Cartoonist Society en 1987.

Les années suivantes voient l'arrivée d'un nombre impressionnant de nouveaux personnages, parmi lesquels le célébrissime beagle Snoopy mais aussi les enfants de la famille Van Pelt (le fragile Linus et l'hystérique Lucy), l'oiseau Woodstock, le pianiste Schroeder, Patricia et bien d'autres. Le succès est tel que les productions dérivées (téléfilms, comédie musicale…) se multiplient. Dès lors, les années passant, la gloire de Schulz ne cesse de croître et il reçoit une kyrielle de titres honorifiques, dans son propre pays et en Europe.

En 1990, Charles Monroe Schulz est consacrĂ© lors d'une exposition "Snoopy in Fashion" organisĂ©e au musĂ©e du Louvre, et certains de ses dessins sont reproduits dans la revue du Louvre[1]. Il en Ă©tait particulièrement fier et raillait d'autres dessinateurs en leur disant : « Rendez-vous dans la revue du Louvre. » Jack Lang lui remet les insignes de chevalier des Arts et des Lettres[2].

En 1993, ce grand fan de hockey sur glace est intronisé au Temple de la renommée du hockey américain[3].

Fin de vie et mort

Le 15 décembre 1999, Charles Schulz décide, à 77 ans, de prendre sa retraite afin de se consacrer à son traitement médical et à sa guérison d'un cancer du côlon[2]. La bande dessinée cesse de paraître au début de l'année 2000. Le , quelques heures avant la parution de l'ultime planche des Peanuts, dans laquelle il fait ses adieux, Charles M. Schulz meurt des suites de son cancer.

Postérité

Snoopy reste l'un des comic-strips les plus vendus et les plus populaires du monde ; il apparaît « chaque jour dans plus de 2 500 journaux, pour plus de 350 millions de lecteurs de 75 pays », dans 21 langues"[2]. Charles Schulz est la troisième personnalité décédée à générer le plus de revenus au monde[4].

Filmographie

Comme scénariste

  • 1965 : Joyeux NoĂ«l, Charlie Brown ! (TV)
  • 1966 : Charlie Brown's All Stars! (en) (TV)
  • 1966 : It's the Great Pumpkin, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1967 : You're in Love, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1968 : He's Your Dog, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1969 : It Was a Short Summer, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1969 : Un petit garçon appelĂ© Charlie Brown (A Boy Named Charlie Brown)
  • 1974 : It's the Easter Beagle, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1975 : Be My Valentine, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1975 : You're a Good Sport, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1976 : It's Arbor Day, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1978 : What a Nightmare, Charlie Brown! (en) (TV)
  • 1980 : It's an Adventure, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1980 : She's a Good Skate, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1983 : What Have We Learned, Charlie Brown? (en) (TV)
  • 1986 : Happy New Year, Charlie Brown! (en) (TV)
  • 1988 : Snoopy: The Musical (en) (TV)
  • 1988 : It's the Girl in the Red Truck, Charlie Brown (en) (TV)
  • 1990 : Why, Charlie Brown, Why? (en) (TV)
  • 1992 : It's Christmastime Again, Charlie Brown (en) (TV)
  • 2000 : It's the Pied Piper, Charlie Brown (en) (TV)
  • 2002 : Charlie Brown's Christmas Tales (en) (TV)

Comme producteur

Prix et distinctions

Distinctions posthumes

Notes et références

Documentation

Monographies

  • (en) Beverly Gherman, Sparky : the life and art of Charles Schulz, San Francisco : Chronicle Books, 2010.
  • (en) Chipp Kidd (Ă©diteur) (prĂ©f. Jean Schulz, ill. Charles M. Schulz), Peanuts : the art of Charles M. Schulz, New York, Pantheon Books, , 1re Ă©d. (ISBN 0-375-42097-5).
  • (en) David Michaelis, Schulz and Peanuts : a biography, New York, Harper, , 672 p. (ISBN 978-0-06-621393-4)
  • Marion Vidal, Monsieur Schulz et ses Peanuts, Paris, Ă©ditions Albin Michel, 1976 (ISBN 978-2226003294).
  • (en) Mae Woods, Charles Schulz, Edina : ABDO, 2002.

Notices et articles

Interviews

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.