Charles Malo

Malo commence son éducation artistique à l’école de musique de Boulogne-sur-Mer[1]. Puis il vient à Paris[1]. Il travaille le violon avec Delphin Alard[1].

Il voyage pendant deux ans comme chef d’orchestre de la troupe qu’Eugène Déjazet dirige en province[1]. Il remplit les mêmes fonctions au théâtre du Gymnase de Marseille en 1859[1]. Il remplit les mêmes fonctions à Paris, au théâtre Déjazet, en 1862[1]. Il entre en la même qualité, en 1869, au café-concert de l’Eldorado[1]. Il ne l’a pas quitté depuis[1].

Pendant vingt années, il dirige l’orchestre de l’Eldorado[1]. Il est composé alors d’une sélection d’artistes[1]. Ils deviennent plus tard des solistes réputés de l’Opéra : Pénable, Lachanaud, Reine, Letellier, etc[2].

Il étudie l’harmonie avec Ferdinando Carulli[1]. Il écrit près de 200 romances, chansons ou scènes dramatiques[1]. La plupart sont exécutées dans les cafés-concerts[1]. Il écrit, en 1871, plusieurs chansons patriotiques[3]. La divette Amiati les popularise, à l’ancien Eldorado[3].

C’est un neveu d’Hervé[4].

• François-Joseph Fétis, Arthur Pougin, « Malo (Charles) », Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément, Paris, Firmin-Didot, 1880, 2. vol., p. 153.

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