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Charles Ellis (1er baron Seaford)

Charles Rose Ellis, 1er baron Seaford ( - ) Ă©tait un homme politique britannique [1].

Charles Ellis
Charles Rose Ellis, 1er Baron Seaford (par Richard Cosway)
Fonctions
Membre du 7e Parlement du Royaume-Uni
7e Parlement du Royaume-Uni (d)
Seaford (en)
-
Membre du 6e Parlement du Royaume-Uni
6e Parlement du Royaume-Uni (d)
Seaford (en)
-
Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni
5e Parlement du Royaume-Uni (d)
Seaford (en)
-
Membre du 4e Parlement du Royaume-Uni
4e Parlement du Royaume-Uni (d)
East Grinstead (d)
-
Membre du 2e Parlement du Royaume-Uni
2e Parlement du Royaume-Uni (d)
Seaford (en)
-
Membre du 1er Parlement du Royaume-Uni
1er Parlement du Royaume-Uni (en)
Seaford (en)
-
Membre du 18e Parlement de Grande-Bretagne (d)
18e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Seaford (en)
-
Membre du 17e Parlement de Grande-Bretagne (d)
17e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Heytesbury (en)
-
Membre du 3e Parlement du Royaume-Uni
3e Parlement du Royaume-Uni (d)
Membre du 4e Parlement du Royaume-Uni
4e Parlement du Royaume-Uni (d)
Titre de noblesse
Baron Seaford (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  73 ans)
Nationalité
Formation
Activités
Homme politique, propriétaire de plantation
Père
John Ellis (d)
Mère
Elizabeth Palmer (d)
Fratrie
John Ellis (d)
Conjoints
Elizabeth Catherine Caroline Hervey (d) (Ă  partir de )
Anne Louisa Emily Berkeley (d) (Ă  partir de )
Enfants

Famille

Il Ă©tait le deuxième fils de John Ellis, de la JamaĂŻque, qui avait acquis beaucoup de domaines, dont Montpelier, en JamaĂŻque dans la paroisse de St James, la plantation Newry Ă  St Mary et le domaine de Palm. Ă  St Thomas-in-the-Vale. Quand son oncle George mourut jeune, son père dirigea la succession au nom de son jeune neveu, George Rose Ellis. Cependant, le jeune George se plaindra plus tard Ă  son oncle maternel, Edward Long, de l’avarice de John. Il possĂ©dait plus de 1 200 esclaves parmi ses six domaines jamaĂŻcains, et il figurait parmi le premier pour cent des riches planteurs de sucre en JamaĂŻque. En 1782, John et son Ă©pouse Elizabeth montèrent Ă  bord d'un navire partant de la JamaĂŻque pour se rendre en Angleterre, mais le navire fit naufrage en mer [2].

George Rose Ellis Ă©pousa Anne, fille de Peter Parker (1er baronnet), mais il mourut sans descendance en 1815, et ses biens passèrent Ă  son cousin Charles. Celui-ci a fait ses Ă©tudes Ă  Christ Church, Oxford, et s'est installĂ© en Angleterre [3]. Il a hĂ©ritĂ© du domaine de Montpellier, tandis que son frère aĂ®nĂ©, Ă©galement nommĂ© John, a hĂ©ritĂ© des propriĂ©tĂ©s de leur père dans les paroisses de St Mary et St George [4]. John a Ă©pousĂ© une autre fille de Parker, nommĂ©e Antoinette, mais est lourdement endettĂ© en 1832 et ses propriĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© acquises par Charles[5]. Lorsque le gouvernement britannique Ă©mancipa les esclaves dans les annĂ©es 1830, Charles fut indemnisĂ© pour ses esclaves libĂ©rĂ©s Ă  hauteur de plus de 16 000 ÂŁ [6].

Carrière

Ellis a été élu à la Chambre des communes pour Heytesbury en 1793, poste qu'il a occupé jusqu'en 1796, puis a représenté Seaford de 1796 à 1806 et de 1812 à 1826 et East Grinstead de 1807 à 1812. En 1826, il fut élevé à la pairie comme baron Seaford, de Seaford dans le comté de Sussex. Au Parlement, il était un défenseur éminent de l'esclavage dans les plantations des Antilles [7]. Pendant de nombreuses années, il fut considéré comme le chef de West India Interest, le lobby des planteurs et des marchands du parlement britannique qui s’opposaient aux abolitionnistes [8].

En 1832, il se trouvait en JamaĂŻque lors d'une rĂ©bellion d'esclaves dirigĂ©e par Samuel Sharpe. La Grande rĂ©volte des esclaves de 1831 entraĂ®na pour Ellis une perte d'environ 41 000 ÂŁ dans ses plantations de canne Ă  sucre [9]. Il a quittĂ© la JamaĂŻque pour la Grande-Bretagne au milieu de 1834, juste avant que la pĂ©riode d'apprentissage ait Ă©tĂ© mise en place Ă  la suite de l'Ă©mancipation des esclaves [10].

Lord Seaford n’était pas convaincu que l’apprentissage fonctionnerait et il était un fervent partisan d’encourager l’immigration blanche en Jamaïque. À cette fin, il a fait don de terres de son domaine de Montpellier, utilisé pour créer un village pour les immigrants allemands récemment arrivés, appelé Seaford Town, en Jamaïque [10].

Mariage et descendance

Il avait épousé l'hon. Elizabeth Catherine Caroline Hervey, fille de John Hervey (Lord Hervey), fils aîné de Frederick Hervey (4e comte de Bristol), en 1798. Elle mourut en janvier 1803, à l'âge de 22 ans. Ils eurent 2 fils et une fille [5].

En 1798, son fils et héritier, Charles, succéda à son arrière-grand-père, Lord Bristol, au poste de sixième baron Howard de Walden. Leur deuxième fils était l'officier de l'armée Augustus Frederick Ellis.

Lord Seaford est décédé en juillet 1845.

Références

  1. « ELLIS, Charles Rose (1771-1845), of Claremont, Esher, Surr. », History of Parliament Online (consulté le )
  2. Higman 1998, p. 22-25.
  3. Higman 1998, p. 24.
  4. Higman 1998, p. 29.
  5. Higman 1998, p. 31.
  6. Higman 1998, p. 53
  7. Taylor, « Conservative Political Economy and the Problem of Colonial Slavery, 1823–1833 », The Historical Journal, vol. 57, no 4,‎ , p. 982 (lire en ligne)
  8. Higman 1998, p. 32.
  9. Higman 1998, p. 35.
  10. Higman 1998, p. 55.

Bibliographie

  • Barry Higman, Montpelier, Kingston, University of the West Indies Press, , p.22-25.
  • Stephen, Leslie, Ă©d. (1889). Stephen, Leslie  . Stephen, Leslie . 17 London: Smith, Elder & Co.
  • (en) Charles Kidd et David Williamson, Debrett's Peerage and Baronetage, New York, St. Martin's Press, .
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