Charles-Jean de Kœnigsmark
Charles-Jean comte de Kœnigsmark (Hans Karl von Königsmarck), né le / à Nyborg sur l'île de Fionie, mort le en captivité à Napoli di Romania, aujourd'hui Nauplie, était un officier germano-suédois protestant et aventurier[1].
Naissance | Nyborg (en) |
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Décès |
(à 27 ans) |
Activité | |
Père |
Conrad Christoff von Königsmarck (en) |
Mère |
Maria Kristina Wrangel (d) |
Fratrie |
Marie-Aurore de Kœnigsmark Amalia Wilhelmina von Königsmarck (en) Philippe-Christophe de Kœnigsmark |
Biographie
Charles-Jean de Kœnigsmark était le fils de Kurt Christoph, (1634-1673), comte de Kœnigsmark, et de Marias Christine de Wrangel, (1628-1691).
Le comte de Kœnigsmark était petit-fils du maréchal suédois le comte Hans Christoff de Kœnigsmark. Son oncle était Otto Wilhelm comte de Kœnigsmark, et son frère, Philippe-Christophe de Kœnigsmark, a été assassiné le à Hanovre par la comtesse de Platen. sa sœur marie-Aurore de Kœnigsmark fut la favorite du roi Auguste II de qui elle eut le fameux Maurice de Saxe (1696-1750)
Il reçoit un enseignement et une éducation chrétienne à Hambourg jusqu'en 1674, puis près de sa mère à Stade, et pour parfaire son éducation, il effectue le Grand Tour à Stockholm accompagné de son majordome Walther.
En 1675 âgé de 16 ans, il s'engage dans l'armée suédoise et se rend à Malte.
Charles-Jean, général de cavalerie, capturé par les armées ottomanes, meurt d'une fièvre putride à Napoli di Romania, (Nauplie). Il emmena dit-on, sa maîtresse « La comtesse de Southampton avec lui sur tous les champs de bataille : naissance de cet amour une petite fille recueillie par le comte de Thianges, neveu de Madame de Montespan [2].
Charles-Jean Koenigsmark a été au centre d'un singulier procès criminel à Londres : pour épouser la plus riche héritière de la Grande-Bretagne, Lady Élisabeth Percy, il projeta tout bonnement de faire assassiner par trois spadassins son second mari, le célèbre Thomas Thynn, surnommé Thomas aux Millions. Le mari ne mourut pas ; les trois assassins furent pendus, mais grâce à l'intervention du roi Charles II d'Angleterre, il fut acquitté et put s'enfuir. Charles-Jean put aller guerroyer en Morée au service des Français comme colonel d'un régiment français jusqu'en 1685, il se battra avec son oncle Otto Wilhelm de 1685 à 1686 en tant que volontaire à Navarin, et à Modon, et sera fait prisonnier devant Argos.
Il mourut le en captivité à Napoli di Romania[3]. Son corps sera transféré avec la dépouille de son oncle Otto Wilhelm à Stade en 1690, et ils furent inhumés le et le [1].
Filmographie
Ces quatre films sont des adaptations du roman de Pierre Benoît :
- Kœnigsmark, de Léonce Perret sorti en 1923.
- Kœnigsmark, de Maurice Tourneur sorti en 1935.
- Kœnigsmark, de Solange Térac sorti en 1953.
- La dernière nuit de Koenigsmark, de Stellio Lorenzi, Alain Decaux, et André Castelot sorti en 1959.
Sources
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Hans Karl von Königsmarck » (voir la liste des auteurs).
Références
- Hans Karl von Königsmarck – Wikipedia:allemand
- Histoire abrégée des traités de paix, entre les puissances de l'Europe, depuis la paix de Westphalie - Par Christophe Koch, Frédéric Schoell - Publié par Chex Gide fils, 1818.
- « Article de Philarète Chasles », sur wikisource.org, Wikimedia Foundation, Inc., (consulté le ).