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Championnat de Tunisie masculin de volley-ball 1957-1958

Le championnat de Tunisie masculin de volley-ball 1957-1958 oppose les neuf meilleures équipes tunisiennes de volley-ball en raison du forfait de l'Association sportive populaire. En outre, le Club sportif des cheminots ne termine pas le championnat et déclare un forfait général.

Division nationale 1957-1958
Généralités
Sport Volley-ball
Édition 3
Palmarès
Tenant du titre Alliance sportive
Promu(s) en début de saison Union sportive tunisienne
Vainqueur Alliance sportive
Relégué(s) Club sportif des cheminots

Navigation

Au total, trente clubs disputent la compétition dont sept nouvelles équipes : l'Étoile sportive du Sahel, le Club olympique de Kélibia, l'Association sportive de Montfleury, l'Association des anciens élèves de Mateur, l'Association sportive de Kharrouba, la Patriote de Sousse et la Jeunesse sportive de Beausite.

L'Alliance sportive trouve à nouveau un adversaire à sa taille, l'Étoile sportive goulettoise, et les deux équipes doivent recourir à un match d'appui qui consacre la première équipe même si l'Étoile sportive goulettoise prend sa revanche en finale de la coupe de Tunisie en battant sévèrement son adversaire (3-0).

Division nationale

Le classement final est le suivant[1] :

Rang Équipe Points Matchs Victoires Défaites Forfaits ou pénalités Sets pour Sets contre
1Alliance sportive271413104110
-Étoile sportive goulettoise271614103912
3Cercle des nageurs tunisiens23149503122
4Stade gaulois20147612528
5Association sportive de l'Ariana19145902133
6Union sportive tunisienne181441002232
7Association sportive française181441001836
-Union sportive goulettoise151411301539
9Club sportif des cheminotsFG----

En match d'appui, l'Alliance sportive bat l'Étoile sportive goulettoise (3-1). Les champions sont Lucien Benmussa, Joe Gallula, Gilbert Zerah, Gilbert Cohen, Jean-Paul Benmussa, Albert Allouche, Gérad Boublil, Naïm, Fellous et Baruh. Quant à l'Étoile sportive goulettoise, qui s'est assuré les services de Max Sitruk (après la disparition de l‘Herzellia) et de Ridha Jaïet (du Stade gaulois), elle compte aussi dans ses rangs Rachid Ben Mhammed, Habib Ben Ezzeddine et Naceur Ben Sliman[2], Georges dit Gugus Cohen, Khaled Farhat, Mohamed Annabi, Jonas Brami, Zinelabidine Mestiri et Chedly Fazaa.

Division 1

Continuant sur sa lancée, l'Espérance sportive de Tunis, nouvellement promue, termine première en compagnie de la Jeunesse olympique de Tunis, qu'elle bat en match d'octroi du titre (3-1). Les deux équipes accèdent en division nationale. Les champions de cette division sont Hassine Belkhouja, Taoufik Khouja, Larbi Ben Zakkour, Skander Baccouche, Rached Klibi, Moncef Haddad, Taoufik Ghars et Abdelhamid Jemai. Le classement final de cette division est le suivant[1] :

Rang Équipe Points Matchs Victoires Défaites Forfaits ou pénalités
1Espérance sportive de Tunis22121020
2Jeunesse olympique de Tunis22121020
3Club africain2012840
-Avenir musulman2012840
5Saydia Sports1612480
6Stade tunisien1312291
7Tunis Universitaire Club712075
8Club sportif Le Matériel de BizerteFG

Division 2

Les treize équipes constituant cette division sont réparties en trois poules dont les champions ont participé à un tournoi d'accession.

Classement des poules

Rang Poule A Poule B Poule C
1erZitouna SportsÉtoile sportive du SahelAssociation sportive de Montfleury
2eJeunesse sportive de BeausiteAl Mansoura Chaâbia de Hammam LifAssociation sportive de Kharrouba
3eJeunesse sportive d'El OmraneAl HilalAssociation des anciens élèves de Mateur
4eClub tunisienPatriote de SousseClub athlétique bizertin
5eClub olympique de Kélibia

Tournoi de classement

L'Étoile sportive du Sahel remporte le tournoi devant l'Association sportive de Montfleury, alors que la Zitouna Sports finit troisième. Cependant, les trois équipes accèdent en division 1.

Références

  1. Mahmoud Ellafi [sous la dir. de], « Volley-ball : La belle époque », Almanach du sport. 1956-1973, éd. Le Sport, Tunis, 1974, p. 457-492
  2. Ces trois volleyeurs appartenant à la famille beylicale portaient auparavant le nom de Bey, auquel ils ont renoncé après la proclamation de la république.
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